La peste…
Qu’en faire ? S’en défaire une bonne fois pour toutes ! Et surtout couper court à la chronique défaitiste d’une prise de pouvoir annoncée à laquelle on ne pourrait rien.
Qu’en faire ? S’en défaire une bonne fois pour toutes ! Et surtout couper court à la chronique défaitiste d’une prise de pouvoir annoncée à laquelle on ne pourrait rien.
Depuis un siècle et même un peu plus le cinéma fait rêver. Le pouvoir de l’image dans des salles obscures, où nous sommes souvent comme en apesanteur, est tel qu’il est devenu non seulement une industrie florissante, une source de pognon très régulière, un outil idéologique aux mains des puissants, une distraction universelle, un lieu où le luxe peut donner l’impression qu’il devient de temps à autres populaire.
Dans le contexte troublé qui est le nôtre, je crois légitime de m’interroger sur une constante lourde des comportements, des déclarations, des échanges humains.
On le disait vieillissant, dépassé, divisé, anachronique et en grande partie inutile… un ornement pour démocraties fatiguées… utile pour dire qu’ici ou là pouvaient survivre des corps intermédiaires qui pouvaient à l’occasion faire semblant de discuter de quelque chose. Il était méprisé des pouvoirs…
On sentait que le gars n’était pas très honnête, qu’il tramait un mauvais coup, qu’il mentait comme il respirait, bien sûr avec des airs de premier communiant et un culot de tous les diables. Dans la nuit du 14 au 15 avril, à trois heures du matin, il a signé son forfait, dans l’obscurité, pour qu’on ne le voie pas, tellement il était peu fier. Comme un voleur… qu’il est.
Démêler le vrai du faux, comprendre le monde, éviter de dire des conneries, tenter de saisir qui est qui et qui fait quoi, s’informer, apprendre, connaître, faire fonctionner ce que ma Mémé appelait le « comprenoir », essayer d’être raisonnable et faire ce qui vous paraît juste pour cela, confronter nos opinions, douter…
L’adage qui me sert de titre a meublé mes jours et mes nuits et m’a servi très souvent de repère, surtout en période agitée, dans ma double carrière d’enseignant et de syndicaliste. Je crois qu’il reste d’actualité.
Lors du dernier épisode de la série « L’Elysée en folie » (voir humeur du dernier TC), nous avions laissé Bribri aux prises avec un Manu qui faisait une fixette arithmétique. Il répétait de façon compulsive et irraisonnée « 64 ! 64 ! 64 ! » et refusait de recevoir les organisations syndicales… Depuis la catastrophe a eu lieu, 49-3, motions de censure et tout le toutim. Le feu aux poudres ! Bribri est atterrée. Elle prend conscience de la bêtise de son apprenti autocrate, de tout ce qu’elle risque de perdre, les Vuitton, la grande vie, les courtisans, les caméras. Elle entend même la colère populaire qui parvient à ses oreilles. Ouvre-t-elle les yeux ? Elle se confie à son journal intime…
Ma Bribri d’amour, je ne sais pas quoi faire avec ces ouvriers mal éduqués qui veulent venir à la maison… Ils ne savent sans doute pas que ce n’est pas poli de dire et répéter : « recevez-nous, recevez-nous, recevez-nous, on veut venir », sans y avoir été invités. Ils ne partagent pas nos valeurs, nos manières. Ils n’ont pas l’air de savoir parler normalement. Ils crient beaucoup. Tu ne sais jamais combien ils seront et, pour un repas, ça complique la tâche de la maîtresse de maison. J’ai essayé de les refiler à Borne, mais elle n’en peut plus, elle ne dit que des bêtises, Dussopt, lui, a pété les plombs depuis longtemps. Et puis ils insistent, ils veulent nous voir nous, que nous. Sans doute pour au moins une fois dans leur vie, voir la haute société de près, nos bonnes manières, tes toilettes Vuitton, les dorures du palais et la grandeur de mon pouvoir. Conseille-moi, ma Bribri…
En quête de respectabilité, le Rassemblement National fait ce qu’il faut pour profiter du mouvement social en cours contre la réforme des retraites, mais sans jamais apparaître comme fauteur du moindre trouble. Bien sûr ses militants se gardent de toute apparition dans les cortèges qui sillonnent les villes, pour la bonne raison que s’ils y apparaissaient comme tels, ils se feraient rapidement remettre à leur place, c‘est-à-dire en dehors d’un mouvement populaire qui rejette massivement ses appels à l’exclusion, au racisme.
Projection « Des anges en enfer » Vendredi 2 juin à 18h – Salle du conseil municipal à Ria-Sirach. Forum de la petite enfance Samedi 3 juin de 9h30 à 12h30 – Salle du Foirail Prades. Festival « Nostre Mar » « Documenter les défis en Méditerranée » Lundi 5 juin à 9h30 – Palais des rois de Majorque à Perpignan. « Trajectoires et mémoires entre France et Algérie » Lundi 5 juin à 18h30 – Mémorial du Camps de Rivesaltes. Projection débat « 4M : Méditerranée, Mythe, Monde et Migration » Mardi 6 juin à 21h – Clap-Ciné à Canet-en-Roussillon. Journée nationale d’action inter-professionnelle pour le retrait de la réforme des retraites Mardi 6 juin 10h30 - Place de Catalogne à Perpignan. 14h30 –devant la mairie de Céret. 14H30 – Plaine Saint-Martin – Prades. Réforme des retraites. Rassemblement pour le vote projet de loi LIOT Jeudi 8 juin à 18h – devant la Préfecture à Perpignan.
Il y a 80 ans, Marcel Barrère et 2 000 « indésirables »… (conférence de Georges Santis) Vendredi 26 mai à 18h – Salle Mandela à Estagel. UPTC. Ciné-débat : La Nakba, la preuve par « Tantura » animée par Dominique Vidal Vendredi 26 mai à 18h30 – Clap-ciné à Canet-en-Roussillon. La rafle des juifs étrangers du 26 août 1942 à Canet-Plage Samedi 27 mai à 16h30 – Clap-Ciné à Canet-en-Roussillon. Commémoration du 80e anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance Samedi 27 mai à 18h – Rond-point du 27-Mai à Elne. Projection « Des anges en enfer » Vendredi 2 juin à 18h – Salle du conseil municipal à Ria-Sirach. Journée nationale d’action inter-professionnelle pour le retrait de la réforme des retraites Mardi 6 juin.
Les Rencontres Cinémaginaires Jusqu'au dimanche 21 mai – au cinéma Le Jaurès et au Parc Valmy à Argelès-sur-Mer. SOS Méditerranée invitée à des Lectures Musicales par l’Association Les Mots, l’Émotion Dimanche 21 mai à 16h – au bout de la jetée à Port-Vendres. L’école des années 1940-1945 dans les Pyrénées-Orientales (conférence de Georges Sentis) Mercredi 24 mai à 15h - Maison départementale des sports Rue René-Dugay-Trouin à Perpignan et, dès 14h visite du Musée de l’École (avenue Paul Gauguin). UPTC. Ciné-débat : La Nakba, la preuve par « Tantura » animée par Dominique Vidal Vendredi 26 mai à 18h30 – Clap-ciné à Canet-en-Roussillon. La rafle des juifs étrangers du 26 août 1942 Samedi 27 mai - à 16h30 - Clap-ciné à Canet-en-Roussillon. Projection « Des anges en enfer » Vendredi 2 juin à 18h – Salle du conseil municipal à Ria-Sirach.
Convergence nationale pour les services publics Vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 mai - Lure (Haute-Saône). Pour plus d'info : http://66.pcf.fr/124392. Vernissage de l'exposition « Les zoos humains » Mardi 16 mai à 18h - Maison de ma région (El Centre del Món- Perpignan). Rencontre débat autour du livre d’Alain Guinot « Georges Séguy, le choix de l’audace » Vendredi 12 mai à 14h30 – Maison des syndicats CGT, 8 rue de la Garrigole à Perpignan Dépôt de gerbes et inauguration des Rencontres Culturelles Républicaines et Transpyrénéennes - Samedi 13 mai à 11h et 15h – stèle de l'ancienne gare et complexe des Échards au Boulou. Les Rendez-vous de Saint-Estève. Le crime n'a pas de secret (conférence de Christiane Navarro) - Lundi 15 mai à 18h30 - Théâtre de l'Étang à Saint-Estève. SOS Méditerranée invitée à des lectures musicales par l’association Les Mots, l’Émotion Dimanche 21 mai à 16h – au bout de la jetée à Port-Vendres. L’école des années 1940-1945 dans les Pyrénées-Orientales (conférence de Georges Sentis) Mercredi 24 mai à 15h - Maison départementale des sports, rue René-Dugay-Trouin à Perpignan et, dès 14h visite du musée de l’École (avenue Paul Gauguin). UPTC. Ciné-débat : La Nakba, la preuve par « Tantura » animée par Dominique Vidal Vendredi 28 mai à 18h30 – Clap-ciné à Canet-en-Roussillon.
L’action des anciens combattants pour la paix et contre le fascisme, pour la libération et la renaissance la France des années 30 à la fin des années 40 Mercredi 10 mai à 14h – Maison du Combattant 4 rue de l'Académie à Perpignan. Rencontre débat autour du livre d’Alain Guinot « Georges Séguy, le choix de l’audace » Vendredi 12 mai à 14h30 – Maison des syndicats CGT, 8 rue de la Garrigole à Perpignan.
À l’occasion de la Sant Jordi, traditionnelle fête du livre et de la rose, la librairie catalane et les éditions Trabucaire avaient investi un coin de l’avenue Torcatis, une banderole portant le slogan Fem viure el català donnait la tonalité. Au programme nombreuses animations : castellets, jeux, ateliers, stands de livres, apéro et fideua pour conclure. À deux pas, dans les locaux des éditions Trabucaire, des enseignants de Catalogne tenaient une conférence sur Josep Sebastià Pons, les mêmes éditions viennent de publier Josep Sebastià Pons poète de la catalanité essentielle, essai d’Estève Albert.
Journée d'action nationale à l'appel de la CGT autour de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Rassemblement vendredi 28 avril 11H30 - Devant l'Inspection du Travail - 76, Bd Aristide Briand 66100 Perpignan. UPTC. L’enseignement de l’économie au lycée, un enjeu politique (conférence de Yves-Patrick Coléno et Hervé Blanchard Vendredi 28 avril à 18h30 - 44, avenue de Prades à Perpignan. Assemblée Générale Ordinaire annuelle de Fraliberthé Solidarité 66 Samedi 29 avril à 10h – Médiathèque de Saint-Feliu-d'Amont. Réunion d’information et de débat. Opération Wuambushu à Mayotte : l’État pyromane Mercredi 3 mai à 17h – Bar de l'Atmosphère, place Rigaud à Perpignan. Charles Robert et le Front National dans les Pyrénées-Orientales (1942 / 1948) Jeudi 4 mai à 18h – Librairie Torcatis, 10 rue Mailly à Perpignan.
Les manifestations du premier mai ne se conçoivent pas sans le muguet, à tous les points de rendez-vous de celles-ci, les militants, communistes notamment, proposeront les petits bouquets fort appréciés que manifestantes et manifestants auront à cœur d’acquérir. Ce sera le cas à - Perpignan, - Alénya, - Céret, - Elne.