Une méchante justice
Et tout un pays en train de disserter sur la possibilité ou l’impossibilité d’envoyer en prison un ex-président en raison des turpitudes avérées réalisées au cours de son mandat.
Et tout un pays en train de disserter sur la possibilité ou l’impossibilité d’envoyer en prison un ex-président en raison des turpitudes avérées réalisées au cours de son mandat.
Nous avons eu, nous l’avons toujours pour notre malheur, un jeune président, ou un président jeune comme vous voulez, et il nous a mis dans le pétrin : sa plus grande réussite, la dissolution et une chambre des députés sans majorité absolue, et sa volonté forcenée de ne pas laisser le groupe le plus important la gauche s’installer au gouvernement. Comme cela se fait dans un ordre démocratique. Et garder tout pour sa pomme. L’hubris à l’état brut.
J’ai pendant très longtemps rêvé de faire Président de toute la France, d’habiter à l’Elysée. J’ai essayé plusieurs fois, en 2002, 4° c’est pas mal, en 2007 avec 18 % 3°, et en 2012 j’ai fait 5° avec 9.1 %. En 2017, je soutiens Macron, je crois que ça l’a bien servi ; il va me surveiller, mais me donner un nonos. Jusqu’à me charger, un peu contraint par ma ténacité, d’un gouvernement minoritaire… qui a vécu quelques mois. Mais je crois qu’aujourd’hui, la fin est proche. Snif ! Snif !
Lou Bayrou nous la joue bravache, je me battrai jusqu’au bout, je suis garant de l’avenir du pays, de sa capacité à réduire ses dettes, j’ai le soutien de Macron, je ne fais pas de bêtises et la messe n’est pas dite. Pendant ce temps les vacances se terminent, le retour au turbin ranime les villes et vide un peu les plages. Les écoles, les collèges, les lycées se remettent en route, les ateliers, les bureaux, les usines aussi. Mais l’humeur n’y est pas !
La détestation de Macron est à la mesure de son incapacité à prendre en compte une demande sociale qui se répète inlassablement.
Pour cette ultime humeur, avant les vacances largement méritées, je vais vous amener à la plage et pas n’importe laquelle : une plage ancienne, à la limite des côtes de sables et de rochers où les touristes restent rares, où les rues sont faites sur le sable, où les voitures sont presque proscrites et où la modernité est absente. Une plage presque comme avant !
l se trouve qu’à force de retarder les échéances, Lou Bayrou se trouve pris au piège : il faut préciser les choses quant au prochain budget, dire où il va trouver les quarante milliards d’économie qui selon les spécialistes seraient en mesure de redresser nos finances publiques et de combler un déficit qui lui donne du souci, à lui et à tous les chantres du capitalisme en marche.
Quel que soit le cas de figure, je reste un inconditionnel de l’union. Pas l’union pour l’union, celle qui gomme les aspérités, qui peint tout de la même couleur. Non ! Celle qui connaît les différences, qui travaille à les dépasser pour mettre en œuvre du commun. Surtout quand se dessine une ambition, une volonté de bousculer l’ordre dominant pour mettre de la justice là où la tradition, les atavismes, les démissions, les intérêts ont laissé s’instaurer, avec toutes les compromissions qu’il faut, un monde fait pour les dominants qui ambitionnent d’y régner en maîtres absolus
C’est déjà l’été et il fait chaud, comme d’habitude ? Ou un peu plus ? Ou un peu plus tôt ? Et les exégètes de la climatologie de se répandre en commentaires savants pour dire ce qu’il faut en penser, en déduire, ce qu’il est urgent de faire, de changer, ce que l’avenir nous réserve dans un monde où il semblerait que les valses s’accélèrent et où les catastrophes se rapprochent, comme inexorablement.
Il s’était préparé, convaincu, fanatisé dans une prose à l’image de son humanité complètement défaillante, à longueur de propos abjects, pour faire partager sa haine à tous les racistes qui ne peuvent pas admettre d’autre couleur que la leur. Les réseaux sociaux ont nourri, comme des complices, sans retenue, cette déferlante : toute la place est accordée à l’idéologie xénophobe d’une extrême droite rentrée dans les mœurs d’une « drôle »On d’époque.
Ce samedi 27 septembre, pour le quatrième automne consécutif, le conseil départemental a organisé la fête des associations. Au Palais des Rois de Majorque. Comme son nom l’indique, Valeurs en fête, il s’agissait de célébrer les valeurs de solidarité, de partage et de citoyenneté portées par les associations, moteur essentiel du lien social. Cent cinquante associations étaient présentes, humanitaires, sportives, culturelles, ludiques, dont vingt-deux associations environnementales, l’accent étant mis cette année sur l’écologie. Comme l’a rappelé la présidente du conseil départemental, Hermeline Malherbe, l’objectif de cette fête est multiple : créer des liens entre associations, informer, accueillir les nouveaux arrivants, découvrir la culture catalane. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir ou redécouvrir les Castells, la sardane, une Cobla. Une démonstration de Qi-Gong pour les personnes atteintes de Parkinson a ouvert la journée, suivie d’une conférence de FFREEE sur le rôle de l’association dans la transmission de la mémoire de l’exil des républicains espagnols, en lien avec les migrants d’aujourd’hui. Les enfants ont été particulièrement gâtés cette année avec des jeux et des spectacles tout au long de la journée. Cerise inespérée sur le gâteau, le beau temps a été de la partie !
Anne-Marie Delcamp
25e Écofestival « Vallespir Terres Vivantes ». Les femmes au cœur des luttes écologiques (Conférence/Débat. Les ressources en eau pour le futur des P.-O. – Caroline Figuère)
Vendredi 3 octobre à 19h – Maison de l’eau – Le Boulou.
9e édition du Festival Blues
Vendredi 3 octobre et samedi 4 octobre à 20h30 – Théâtre de L’Étang, 6 allée des Arts et des Lettres – Saint-Estève.
25e Écofestival « Vallespir Terres Vivantes ». Les femmes au cœur des luttes écologiques (concert Julie Constantine – Chorale féministe éphémère 1e partie)
Samedi 4 octobre à 19h – Théâtre de Verdure (en cas de pluie Mas Nogarède) – Céret.
Le festival « Les Traversées Walter Benjamin »
Vendredi 17 octobre à 18h – Cinéma Le Lido, 174 avenue du Général De Gaule – Prades.
Samedi 18 octobre à 9h30 – Salle du Foirail – Prades.
Dimanche 19 octobre à 10h30 – Salle du Foirail – Prades.
Georges Bartoli a reçu la médaille de Chevalier de l’ordre des arts et lettres.
À l’issue de la présentation de saison du Mémorial avait lieu une cérémonie aussi réjouissante qu’émouvante, l’ami Georges Bartoli s’est vu remettre des mains de Céline Sala-Pons la médaille de Chevalier de l’ordre des arts et lettres.
Il y avait aussi Françoise Fiter, l’amie de toujours, qui rappelait les nombreuses qualités du récipiendaire, son humour, sa propension à la rébellion, son engagement inaliénable au service de la mémoire du désastre de la guerre d’Espagne, de celle des exilés, dont son oncle Josep.
Céline Sala-Pons évoquait le parcours de Georges, de l’enfant dans les rues de Saint-Jacques au photo reporter sur les terrains de guerre. Elle rappelait son engagement au sein du Mémorial, seul endroit, pour lui, pour recevoir sa distinction.
Georges Bartoli tenait à partager une médaille qu’il jugeait trop grande pour lui avec « plein de monde » : sa famille, tous les « vaincus magnifiques de la guerre d’Espagne, toutes celles et ceux qui, aujourd’hui sont contraints de tout quitter pour survivre et non pour tout remplacer… »
Toutes les félicitations du Travailleur Catalan (où Georges a œuvré) au nouveau Chevalier des arts et lettres !
N. G.
Les conférences de la Fondation Gabriel-Péri. Une histoire mondiale des Fronts populaires
Vendredi 26 septembre de 14h à 17h – Inscription à la visioconférence (http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/1t6Af4OiGsHn18gaqbeOQ8HKLQFW6s/t1W8zqS6YYeg).
Assemblée Générale de la CGT 66 en présence de Laurent Brun administrateur de la CGT
Samedi 27 septembre de 14h à 17h – Inscription à la Samedi 27 septembre à 9h30 – Sur le terrain de la Fête du TC (bocal du Tech) à Argelès-sur-Mer.
UPTC. Regard critique sur les errements de la politique européenne à l’égard des États-Unis, et du « Sud global » et de la Russie. Conférence de Francis Wurtz
Vendredi 10 octobre à 18h30 – Travailleur Catalan, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Réunion de Canigou-Conflent-Santé pour faire le point sur la création du Centre de santé
Lundi 29 septembre à 18h – Salle d’accueil touristique (derrière Intermarché) à Vernet-les-Bains.Conférence sur l’histoire de la sécurité sociale
Jeudi 9 octobre dès 14H30 salle Grégory Maison du Citoyen à Thuir.
À l’initiative des Amis de la librairie Le cheval dans l’arbre, le 28 septembre, éditeurs, auteures et auteurs investiront les boulevards de la ville.
Cette fête du livre est en lien avec la librairie coopérative Le cheval dans l’arbre. Autour de celle-ci s’est créée l’association Les amis de la librairie qui entend promouvoir la librairie ainsi que des activités autonomes. On lui doit la manifestation Livres et éditeurs en fête annoncée pour le dimanche 28 septembre. Président de l’association, Yvon Huet insiste sur la volonté de soutenir, par-là, les éditeurs indépendants. Une vingtaine de maisons d’éditions sont invitées, la plupart basées dans le département.
La dimension Catalogne sud n’est pas oubliée. À côté des éditeurs, plus de cinquante auteures et auteurs sont attendus. Ils et elles seront bien accueillis et invités à un grand buffet, façon d’activer la convivialité. Les organisateurs tiennent également à relier le salon à un art, ce sera cette année la photographie. Aussi aura lieu à 11h30 un débat intitulé De l’art photographique à l’objet livre avec Jean-Jacques Farré, rédacteur en chef de la revue Like et Georges Bartoli, débat animé par Dominique Noguères. Dans l’après-midi se tiendront plusieurs animations, atelier jeunesse, lectures, musique. Un rendez-vous à ne pas manquer.
N. G.
Conférence dédiée au Train Jaune par Jean-Louis Blanchon
Samedi 20 septembre à 16h30 – Musée de Cerdagne – Sainte-Léocadie.
Histoire agitée du conseil général des P.-O. de 1940 à 1945. Conférence de Georges Sentis, historien.
Mercredi 24 septembre à 18h30 Hall Guy-Malé de l’Hôtel du Département, quai Sadi-Carnot – Perpignan.
Apéritif et rencontre « Retour sur la délégation au Japon »
Lundi 15 septembre à 18h – Le Travailleur Catalan, 44 avenue de Prades – Perpignan.
Visite du Musée d’Art Moderne
Mercredi 17 septembre à 10h – Grand Café à Céret.
12h – Apéritif musical en hommage à la Sardane de la Paix
Réception pour les 80 ans de l’Association « Femmes solidaires »
Jeudi 18 septembre à 19h40 – Centre Culturel à Cabestany.
Rencontre littéraire avec Antoine Jacob pour son livre
sur la 1e femme prix Nobel de la Paix.
Vendredi 19 septembre à 15h – Conseil départemental, Quai Sadi Carnot à Perpignan.
Banquet pacifiste (Renseignements, participation aux frais 15 €.
Date limite d’inscription le 16/09/25) Renseignements :
culturesdepaix@outlook.fr – Tél. : 06 83 93 61 64 1
Dimanche 21 septembre à 12h – Salle municipale à Thuir.
Amélie-les-Bains / Face à la fermeture annoncée du bureau de poste de la commune, un collectif se mobilise.
Le bureau de Poste de la rue Coste sera fermé les samedis 23,30 août, 20 septembre, mardi 2 septembre après-midi (facebook-mairie 18/8) « pour absence de moyens de remplacement (fermé tous les lundis) ». Cette situation a été souvent dénoncée par le collectif « pour un véritable bureau de poste » auprès des responsables de la Poste, des autorités gouvernementales (sous-préfète, président du CDDP66), politiques, aucune réponse, non-respect des 500 signataires de la pétition lancée début 2025).
Nous poursuivrons nos actions
Le collectif citoyen ne compte pas en rester là. Il se réunira début septembre pour définir de nouvelles actions, voire manifestations publiques. « Les Amélien(nes) méritent respect, considération, d’autant qu’ils connaissent les résultats financiers du groupe La Poste au 1ᵉʳ semestre 2025 » précise le collectif, qui poursuit : « les bénéfices s’élèvent à 719 millions d’euros (+ 225 millions de plus que le 1ᵉʳ semestre 2024) pour un chiffre d’affaires à 16,962 milliards d’euros, tout cela sur le dos des salariés et des usagers. Les moyens financiers existent pour un vrai service public postal qui passe par le maintien et le développement du réseau de bureaux de poste. Le groupe La Poste, l’État doivent assurer leur responsabilité ».
Le collectif affirme que l’achat des anciens locaux du Crédit Lyonnais, pour quelque 200 000 euros, utiles pour y installer un bureau de plein exercice, est largement possible, comparant cette somme aux rémunérations des deux dirigeants actuels de La Poste : « Philippe Wahl et Philippe Bajou, l’un PDG, l’autre mandataire social qui s’octroient des revenus de 450 000 euros/an pour le premier et de 900 000 pour l’autre ». Le collectif réaffirme avec force que les Amélien(ne)s ne peuvent pas se « passer des services au guichet du bureau de Poste » comme du distributeur automatique de billets.
Jacques Majester
NB : l’agence de la Société générale (rue docteur Bouix) quitterait Amélie-les-bains en octobre prochain ! Rentabilisation, rentabilisation !