Jean-André Magdalou, le maire sortant, au milieu de l’ensemble de ses colistiers, a donc fait le bilan de mandat,
a reprécisé les principes intangibles qui guidaient leurs décisions et a tracé les pistes pour l’avenir.
Le rapport de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant, publié le 23 novembre par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), propose vingt préconisations qui sont loin de faire l’unanimité.
Les féministes ne seraient donc que de S…. C.. Parce qu’elles seraient intervenues pour interrompre aux Folies Bergères un spectacle de l’humoriste Ary Abittan : il était accusé de viol en la fin 2021 par une jeune femme qu’il fréquentait depuis quelques semaines. Trois ans d’enquêtes ont abouti à un non-lieu. Le non-lieu a été confirmé en appel. Mais des féministes ne démordent pas : ses retours sur scène donnent lieu à des manifestations. Là les choses ont tourné au vinaigre, parce que notre première dame, Brigitte Macron, qui assistait au spectacle a fait part à son issue de sa désapprobation, en des termes si peu choisis qu’ils ont fait le buzz. Ils ont fait le tour des médias et loin d’ostraciser les perturbatrices, ils vont donner à des femmes, des féministes l’occasion de rappeler que le combat ne doit pas cesser pour l’égalité véritable, pour une justice plus soucieuse des faits, pour ne rien laisser passer dans le flou artistique ou graveleux. Même si la justice peut ici ou là faire preuve d’atermoiements.
En marge de l’assemblée publique du Département, Rémi Lacapère, vice-président communiste du Département et président de la Mission Locale Jeune, a dénoncé l’attaque sans précédent contre l’accompagnement vers l’emploi.
Comme un symbole, ce n’est pas moins de trente soutiens qui ont participé au point presse de la liste. Avec des nouveaux venus, des réaffirmations stratégiques et un calendrier qui se précise.
Plus de 300 personnes ont répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires ce mardi 2 décembre
à Perpignan pour défendre les salaires, les services publics et pour un budget qui réponde aux besoins.
Les militants du collectif Perpignan Autrement allaient samedi à la rencontre des habitants de la cité Clodion, l’occasion de développer leurs propositions sur l’insécurité et le narcotrafic.
Nous avons rencontré Édith Pugnet, maire de Cabestany.
Cabestany, c’est une grosse épine dans le pied de la droite, de l’extrême droite et de quelques libéraux ambitieux. Une épine de 10 000 habitants. Et ce n’est pas qu’une question de territoire. C’est politique. Ainsi, à l’instar d’autres villes ou villages comme Elne ou Alénya, l’intérêt commun est toujours placé au centre, les valeurs humaines de solidarité et de mixité ne cessent de convaincre, les services publics restent essentiels, l’écologie avance et la culture et le sport sont accessibles à tous. Les citoyens le vivent et le disent. Ajoutons à ces principes l’attachement viscéral à la démocratie, à la participation du plus grand nombre aux affaires et aux projets. Les maires successifs n’ont jamais failli à leurs engagements. Ni Jean Vila, président du comité de soutien, ni Édith Pugnet, maire sortante et pour la première fois candidate à la tête d’une liste où de nombreux citoyens non « engagés » viendront prendre place.
Conférence avec Francois Molins proposée par L’A.L.E.C. (Laïcité en Conflent) Samedi 20 décembre à 17h30 – Salle du Pessèbre, rue San Juan de Porto-Rico – Prades.
La librairie La Libambulle sera au Marché d’hiver de Cal Mateu Dimanche 21 décembre de 10h à 13h – Musée de Cerdagne, Ferme Cal Mateu – Sainte-Léocadie.
D’un côté, l’Association des lecteurs de Claude Simon, de l’autre une ayant droit visiblement peu partageuse.
La littérature n’est pas à l’abri des démêlés judiciaires. C’est ainsi que le nom de Claude Simon, Prix Nobel de littérature 1985, dont les racines avec les P.-O. sont connues, s’est trouvé récemment au cœur d’une affaire de justice. Depuis 2018, à la suite du décès de Réa Simon, veuve du romancier et photographe, Mireille Calle-Gruber, professeur émérite, exerce les fonctions d’ayant droit moral pour l’œuvre de Claude Simon. Il lui appartient de « veiller à l’intégrité de cette œuvre, notamment en accordant ou refusant l’autorisation de la reproduire en totalité ou en partie. »
Or, Mireille-Calle Gruber entretient des relations très conflictuelles avec l’Association des lecteurs de Claude Simon créée en 2001 avec le soutien de l’auteur, dont l’objet est de contribuer au rayonnement de son œuvre. L’association reproche à Mireille Calle-Gruber « une démarche d’obstruction » c’est-à-dire des refus répétés d’autoriser reproductions de photos ou autres écrits, « en contradiction totale avec les pratiques antérieures amicales et généreuses de Claude puis de Réa Simon, les précédents ayants droit. »
L’association a porté l’affaire en justice qui, en première instance comme en appel (Cour d’appel de Paris 12 novembre 2025), a donné raison à l’association et condamné Mireille Calle-Gruber pour « usage notoirement abusif de son droit moral sur l’œuvre de Claude Simon. »
Une affaire qui rappelle que « le droit moral sur une œuvre ne saurait être soumis à l’arbitraire de son détenteur » conclut dans un communiqué l’Association des Lecteurs de Claude Simon.
Conférence de la Fondation Gabriel-Péri. Les oubliées du Front populaire. Vendredi 12 décembre de 14h à 17h – En visioconférence (http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/1t6Af4OiGsEag9Hc66ywGJqWefOM8Q/9eAzMwB_2yg2)
Rassemblement pour gagner des avancées pour les AESH Mardi 16 décembre de 12h à 14h – Devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), 45 avenue Jean-Giraudoux – Perpignan.
Robert Ginestes, enseignant au Collège d’Elne, défenseur de la laïcité et des valeurs du PCF, s’était activement engagé dans la vie politique et municipale. En 1960, il adhère aux Jeunesses communistes, en 1961 à l’Union des étudiants communistes puis au PCF, motivé par la lutte pour la paix en Algérie. Il participe aux manifestations et gardes nocturnes du siège de la CGT et des locaux du PCF menacés par l’OAS. En 1966, il adhère à l’Union de la jeunesse agricole de France et jusqu’en 1970, il sera membre de la direction du PCF des P.-O. À Elne, il est trésorier de la cellule des communistes de 1975 à 2023, organisant rifles, fêtes du Travailleur Catalan et autres initiatives financières utiles à la lutte. Robert Ginestes a été élu municipal sur les listes d’union de la gauche et communiste conduite par Narcisse Planas (1965/1995) puis par Nicolas Garcia (2001/2014). En 1979, il crée, avec son épouse Noëlle, le comité d’Elne du Secours populaire français, faisant vivre une solidarité sans frontières et inconditionnelle pour les plus démunis, fidèle à la devise de l’association et à sa conception d’une vie meilleure.
À notre camarade Noëlle, ses filles Agnès et Anne, à sa famille, le Travailleur Catalan et les communistes d’Elne, expriment leur soutien fraternel.
Assemblée Générale du Comité des Usagers de la Ligne du Train Jaune Samedi 6 décembre à 9h – Salle polyvalente, Maison des jeunes, place de la Victoire – Olette.
10 ans de rétablissement des contrôles aux frontières intérieures. 10 ans de violations des droits Samedi 6 décembre de 11h à 13h – Rassemblement au niveau du poste de douane – Le Perthus. à 14h30 – Ouverture de l’espace associatif et présentation de l’exposition de la Cimade, « Refuser les violences aux frontières ». Espace Gavroche, cinéma Vautier, 13 boulevard Voltaire – Elne. à 16h – Projection du film Outrepasser d’Elsa Putelat et Nicolas Dupuis (2025) en présence de la réalisatrice à 17h30 – Table ronde : violences aux frontières, nouveau pacte européwen sur l’immigration et ses conséquences, quelles solidarités construire ?
La Syrie, de la préhistoire à l’histoire, conférence de Tarek Kuteni Lundi 8 décembre à 18h30 – Théâtre de L’Étang, 6 allée des Arts et des Lettres – Saint-Estève.
Notre camarade Louis Torrent est décédé mercredi 12 novembre, il avait 103 ans. Depuis quelques années, il vivait à la maison de retraite de Sorède, après des décennies passées à Saint-André, commune qui l’avait honoré lors de ses 100 ans en inaugurant la place de la solidarité, en présence de nombreux amis et camarades. Il était un fidèle lecteur du Travailleur Catalan et ce jusqu’à son admission en EHPAD. Communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a longtemps milité avec notre regretté camarade, Henri Costa. C’est entouré de ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, en présence d’une foule nombreuse, de ses amis et camarades des Albères, que la commune de Saint-André lui a rendu un vibrant hommage, ce vendredi 21 novembre, place de la mairie. Après les propos en catalan de l’ancien maire Francis Manent, qui partageait avec lui cet amour de la langue catalane, le maire Samuel Moli a rendu un hommage appuyé « à cet homme qui refusait les honneurs et qui en méritait tant ».
Et de souligner : « cétait un homme humble, honnête qui a forgé, avec d’autres, l’identité de notre village ». Louis Torrent était un militant au sens noble du terme, a poursuivi l’édile municipal : « militant au Parti communiste parce qu’il en gardait le sens premier, l’égalité et la fin des privilèges, militant syndical pour aider les travailleurs, militant et administrateur à la cave coopérative, au crédit agricole, militant au Secours populaire, au centre d’action sociale communal. Ce sens du partage et de la générosité était en lui, sa raison d’être ». Et de conclure : « Louis nous a quittés à 103 ans, 103 ans d’une existence dirigée vers l’autre, sans relâche il a défendu des idées, une morale, un sens de la vie qu’il a mis en pratique… ». Le Travailleur Catalan et la fédération du Parti communiste français des P.-O. présentent leurs condoléances à sa famille et ses proches.