Si la réalisation d’une liste unique à gauche pour les élections européennes se heurte à des divergences réelles sur la question européenne, l’urgence n’en est pas moins à remobiliser les électorats respectifs. Les divergences politiques de fond condamnent la présentation d’une liste unique de gauche pour les élections européennes. La question européenne faisait partie des …
Après une condamnation unanime de la provocation présidentielle du mercredi 22, les partis de la Nupes se sont retrouvés dans les mobilisations des 23 et 28 mars pour soutenir le mouvement populaire et envisager l’avenir.
André Chassaigne (PCF) a fustigé ce gouvernement qui « accompagne la brutalité d’un mensonge permanent ». De son côté, Boris Vallaud (PS) a appelé le gouvernement à « changer de méthode ». Quant à Mathilde Panot (LFI), elle dénonce « la fragilité politique du gouvernement » et son « mépris pour la représentation nationale » avant d’ajouter que le macronisme « est devenu un autoritarisme ». C’est Cyrielle Châtelain (EELV), qui défendra la motion, elle a déploré « un mépris » et un « travail parlementaire balayé en quelques heures ».
C’est un aveu de faiblesse d’Élisabeth Borne. Les députés de gauche ont rappelé à la Première ministre qu’elle n’a pas sollicité, cet été, un vote de confiance de l’Assemblée lors de son intronisation.
La NUPES contre-attaque
Cela permet au gouvernement de ne pas retenir dans le texte certains amendements adoptés : la proposition MoDem de majorer la taxation des dividendes des grosses entreprises ; la proposition LR de rétablir « l’exit tax » contre l’exil fiscal d’entrepreneurs ; la proposition du PS de créer un crédit d’impôt pour le reste à charge de tous les résidents en EHPAD…
C’est à la conférence des présidents de l’Assemblée de décider de la date de l’examen de cette motion, entre 48 heures après le dépôt, et au plus tard le « troisième jour de séance suivant l’expiration » de ce délai de 48 heures.
Seuls les députés favorables à la motion votent, et la motion ne peut être adoptée qu’avec au moins 289 voix, la majorité absolue des députés.
Le chef de file des députés LR Olivier Marleix a indiqué que son groupe ne votera pas cette motion disant qu’il était « inutile de rajouter du chaos au chaos ». Le RN a voté la motion de la NUPES et a également déposé la sienne.
Dominique Gerbault
Dernière minute : Le projet de loi de programmation budgétaire 2023/2027 a été rejeté. Nouvelle déconvenue pour l’exécutif.
Après le refus de l’augmentation du SMIC à 1 500 € net proposée par la NUPES, la majorité de l’Assemblée nationale (Renaissance, LR et RN) entérine le pansement des primes.
Le contraste est saisissant entre une percée historique de la gauche désormais NUPES et la déferlante de l’extrême droite RN sur fond d’abstention massive et de déconfiture présidentielle.
Il y a eu le temps de la surprise : l’unité, pensez donc, ce n’est pas à l’ordre du jour. Il y a eu le temps des pas en avant : et si on discutait ensemble…
Conférence avec Francois Molins proposée par L’A.L.E.C. (Laïcité en Conflent) Samedi 20 décembre à 17h30 – Salle du Pessèbre, rue San Juan de Porto-Rico – Prades.
La librairie La Libambulle sera au Marché d’hiver de Cal Mateu Dimanche 21 décembre de 10h à 13h – Musée de Cerdagne, Ferme Cal Mateu – Sainte-Léocadie.
D’un côté, l’Association des lecteurs de Claude Simon, de l’autre une ayant droit visiblement peu partageuse.
La littérature n’est pas à l’abri des démêlés judiciaires. C’est ainsi que le nom de Claude Simon, Prix Nobel de littérature 1985, dont les racines avec les P.-O. sont connues, s’est trouvé récemment au cœur d’une affaire de justice. Depuis 2018, à la suite du décès de Réa Simon, veuve du romancier et photographe, Mireille Calle-Gruber, professeur émérite, exerce les fonctions d’ayant droit moral pour l’œuvre de Claude Simon. Il lui appartient de « veiller à l’intégrité de cette œuvre, notamment en accordant ou refusant l’autorisation de la reproduire en totalité ou en partie. »
Or, Mireille-Calle Gruber entretient des relations très conflictuelles avec l’Association des lecteurs de Claude Simon créée en 2001 avec le soutien de l’auteur, dont l’objet est de contribuer au rayonnement de son œuvre. L’association reproche à Mireille Calle-Gruber « une démarche d’obstruction » c’est-à-dire des refus répétés d’autoriser reproductions de photos ou autres écrits, « en contradiction totale avec les pratiques antérieures amicales et généreuses de Claude puis de Réa Simon, les précédents ayants droit. »
L’association a porté l’affaire en justice qui, en première instance comme en appel (Cour d’appel de Paris 12 novembre 2025), a donné raison à l’association et condamné Mireille Calle-Gruber pour « usage notoirement abusif de son droit moral sur l’œuvre de Claude Simon. »
Une affaire qui rappelle que « le droit moral sur une œuvre ne saurait être soumis à l’arbitraire de son détenteur » conclut dans un communiqué l’Association des Lecteurs de Claude Simon.
Conférence de la Fondation Gabriel-Péri. Les oubliées du Front populaire. Vendredi 12 décembre de 14h à 17h – En visioconférence (http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/1t6Af4OiGsEag9Hc66ywGJqWefOM8Q/9eAzMwB_2yg2)
Rassemblement pour gagner des avancées pour les AESH Mardi 16 décembre de 12h à 14h – Devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), 45 avenue Jean-Giraudoux – Perpignan.
Robert Ginestes, enseignant au Collège d’Elne, défenseur de la laïcité et des valeurs du PCF, s’était activement engagé dans la vie politique et municipale. En 1960, il adhère aux Jeunesses communistes, en 1961 à l’Union des étudiants communistes puis au PCF, motivé par la lutte pour la paix en Algérie. Il participe aux manifestations et gardes nocturnes du siège de la CGT et des locaux du PCF menacés par l’OAS. En 1966, il adhère à l’Union de la jeunesse agricole de France et jusqu’en 1970, il sera membre de la direction du PCF des P.-O. À Elne, il est trésorier de la cellule des communistes de 1975 à 2023, organisant rifles, fêtes du Travailleur Catalan et autres initiatives financières utiles à la lutte. Robert Ginestes a été élu municipal sur les listes d’union de la gauche et communiste conduite par Narcisse Planas (1965/1995) puis par Nicolas Garcia (2001/2014). En 1979, il crée, avec son épouse Noëlle, le comité d’Elne du Secours populaire français, faisant vivre une solidarité sans frontières et inconditionnelle pour les plus démunis, fidèle à la devise de l’association et à sa conception d’une vie meilleure.
À notre camarade Noëlle, ses filles Agnès et Anne, à sa famille, le Travailleur Catalan et les communistes d’Elne, expriment leur soutien fraternel.
Assemblée Générale du Comité des Usagers de la Ligne du Train Jaune Samedi 6 décembre à 9h – Salle polyvalente, Maison des jeunes, place de la Victoire – Olette.
10 ans de rétablissement des contrôles aux frontières intérieures. 10 ans de violations des droits Samedi 6 décembre de 11h à 13h – Rassemblement au niveau du poste de douane – Le Perthus. à 14h30 – Ouverture de l’espace associatif et présentation de l’exposition de la Cimade, « Refuser les violences aux frontières ». Espace Gavroche, cinéma Vautier, 13 boulevard Voltaire – Elne. à 16h – Projection du film Outrepasser d’Elsa Putelat et Nicolas Dupuis (2025) en présence de la réalisatrice à 17h30 – Table ronde : violences aux frontières, nouveau pacte européwen sur l’immigration et ses conséquences, quelles solidarités construire ?
La Syrie, de la préhistoire à l’histoire, conférence de Tarek Kuteni Lundi 8 décembre à 18h30 – Théâtre de L’Étang, 6 allée des Arts et des Lettres – Saint-Estève.
Notre camarade Louis Torrent est décédé mercredi 12 novembre, il avait 103 ans. Depuis quelques années, il vivait à la maison de retraite de Sorède, après des décennies passées à Saint-André, commune qui l’avait honoré lors de ses 100 ans en inaugurant la place de la solidarité, en présence de nombreux amis et camarades. Il était un fidèle lecteur du Travailleur Catalan et ce jusqu’à son admission en EHPAD. Communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a longtemps milité avec notre regretté camarade, Henri Costa. C’est entouré de ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, en présence d’une foule nombreuse, de ses amis et camarades des Albères, que la commune de Saint-André lui a rendu un vibrant hommage, ce vendredi 21 novembre, place de la mairie. Après les propos en catalan de l’ancien maire Francis Manent, qui partageait avec lui cet amour de la langue catalane, le maire Samuel Moli a rendu un hommage appuyé « à cet homme qui refusait les honneurs et qui en méritait tant ».
Et de souligner : « cétait un homme humble, honnête qui a forgé, avec d’autres, l’identité de notre village ». Louis Torrent était un militant au sens noble du terme, a poursuivi l’édile municipal : « militant au Parti communiste parce qu’il en gardait le sens premier, l’égalité et la fin des privilèges, militant syndical pour aider les travailleurs, militant et administrateur à la cave coopérative, au crédit agricole, militant au Secours populaire, au centre d’action sociale communal. Ce sens du partage et de la générosité était en lui, sa raison d’être ». Et de conclure : « Louis nous a quittés à 103 ans, 103 ans d’une existence dirigée vers l’autre, sans relâche il a défendu des idées, une morale, un sens de la vie qu’il a mis en pratique… ». Le Travailleur Catalan et la fédération du Parti communiste français des P.-O. présentent leurs condoléances à sa famille et ses proches.