
Législatives 2022. L’accord entre forces de gauche à travers la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale répond à l’aspiration à l’unité qui s’est exprimée dans le pays.
En début de semaine dernière la FI et le PCF ont signé un accord en vue des élections législatives. Un événement qui fait suite au deuxième tour de l’élection présidentielle où la gauche était absente. L’espoir d’une majorité de gauche à l’Assemblée et les améliorations qu’elle pourrait apporter à la vie des gens est la raison de la signature de cet accord.
Pour le PCF, il concerne cinquante-quatre circonscriptions dont les onze où le député sortant est communiste. Les quarante-trois autres sont gagnables pour la gauche, et le parti communiste y est représenté par une candidate ou un candidat de terrain, une personnalité à même de rassembler. Cet accord peut ainsi permettre d’avoir au moins quinze élus, condition nécessaire pour avoir un groupe parlementaire, la dynamique peut aussi entraîner le gain d’autres circonscriptions. Il ne s’agit pas que d’une affaire de calculette, plus il y aura de députés communistes, de députés de gauche, mieux la politique de Macron sera combattue. Bien sûr, dans 523 circonscriptions, dont celles de notre département, il n’y aura pas de candidat communiste. Cela suscite des déceptions compréhensibles, mais, dans le contexte d’aujourd’hui, du rapport de force issu de la présidentielle, pour la majorité des communistes « ce n’est pas si mal ». L’accord peut être une base pour préparer l’avenir. Les cris d’orfraie à droite, les déclarations des éléphants du PS et de quelques figures des Verts le confirment.
Nicole Gaspon