Lors des élections législatives des 12 et 19 juin prochains, dans notre département, il n’y aura pas de candidate ou de candidat communiste. Une première. La conséquence de l’accord signé entre les délégations de la France Insoumise et du Parti communiste français.
C’est la volonté de rassemblement qui a prévalu tout au long des rencontres entre la France Insoumise et les autres formations de gauche, dont le PCF. L’accord issu des discussions FI/PCF a été accepté par la direction départementale du parti communiste. Ainsi, dans les Pyrénées-Orientales, trois circonscriptions reviennent à la FI (une, trois, quatre) et la deuxième à EELV. Cela dans le cadre de la Nouvelle union populaire et sociale. (NUPES).
On notera que du côté d’EELV il y a quelques réserves, cette deuxième circonscription ayant été attribuée à Générations.s dans le cadre des accords entre les deux formations !
Il est clair que la configuration de ces législatives a de quoi surprendre, pour ne pas dire plus. Ne prévoyant pas davantage de candidats PS, l’accord ne passe pas chez les socialistes catalans.
Autant le rassemblement de la gauche est une nécessité, une réponse à l’aspiration d’une grande partie de l’électorat déçue des résultats de la Présidentielle. Autant la prise en compte des rapports de force locaux ajoute une richesse dont il est sans doute dommage de se priver.
Nicole Gaspon