Musique. Une salle comble à Elmédiator à Perpignan pour accueillir mercredi 27 mars 2024, le groupe de rap « IAM ». Le groupe de rap emblématique IAM composé de Akhenaton, Shurik’n, Kheops, Imhotep et Kephren s’est formé en 1989 et est originaire de Marseille. Leurs paroles souvent engagées politiquement traient de sujets tels que le racisme, la …
Musique. Mercredi 27 mars 2024, Nodja était en première partie d’IAM au Médiator à Perpignan devant une salle comble. En première partie d’IAM avec ses amis Ames&DjRsk, Nodja, actif dans l’underground français, a mis le feu au Médiator face au public de sa ville, Perpignan. Photos de Mélina La
Appeler quelqu’un par son prénom raconte la proximité, parle du lien émotionnel, du respect, de la reconnaissance, et, dans ce cas, témoigne de la fraternité, pas au sens religieux ou familial du terme, mais au sens où elle lie des personnes qui s’engagent pour défendre la liberté et l’égalité. Lucette, ton village se souvient. L’expo, …
Le « Non-Sens » du projet d’aménagement d’un golf et d’un nouveau village, 600 logements, sur la commune de la « Raison » (Rao en catalan) a été largement et clairement perçu.
Jeudi 14 mars à midi, l’évènement du congrès départemental CGT à Cabestany, a été l’apéro offert par le Travailleur Catalan aux congressistes. Réunis sur le parvis du centre culturel Jean Ferrat, ils ont partagé le verre de l’amitié auquel la cave coopérative de Cabestany avait tenu à participer en proposant deux de ses meilleurs produits.
Pressentie pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, la chanteuse Aya Nakamura subit de multiples attaques de l’extrême droite. Les militants identitaires du collectif « Les Natifs » ont notamment déployé une banderole ouvertement raciste en plein Paris, se référant aux origines maliennes de l’artiste française. « Y’a pas moyen …
Conférence avec Francois Molins proposée par L’A.L.E.C. (Laïcité en Conflent) Samedi 20 décembre à 17h30 – Salle du Pessèbre, rue San Juan de Porto-Rico – Prades.
La librairie La Libambulle sera au Marché d’hiver de Cal Mateu Dimanche 21 décembre de 10h à 13h – Musée de Cerdagne, Ferme Cal Mateu – Sainte-Léocadie.
D’un côté, l’Association des lecteurs de Claude Simon, de l’autre une ayant droit visiblement peu partageuse.
La littérature n’est pas à l’abri des démêlés judiciaires. C’est ainsi que le nom de Claude Simon, Prix Nobel de littérature 1985, dont les racines avec les P.-O. sont connues, s’est trouvé récemment au cœur d’une affaire de justice. Depuis 2018, à la suite du décès de Réa Simon, veuve du romancier et photographe, Mireille Calle-Gruber, professeur émérite, exerce les fonctions d’ayant droit moral pour l’œuvre de Claude Simon. Il lui appartient de « veiller à l’intégrité de cette œuvre, notamment en accordant ou refusant l’autorisation de la reproduire en totalité ou en partie. »
Or, Mireille-Calle Gruber entretient des relations très conflictuelles avec l’Association des lecteurs de Claude Simon créée en 2001 avec le soutien de l’auteur, dont l’objet est de contribuer au rayonnement de son œuvre. L’association reproche à Mireille Calle-Gruber « une démarche d’obstruction » c’est-à-dire des refus répétés d’autoriser reproductions de photos ou autres écrits, « en contradiction totale avec les pratiques antérieures amicales et généreuses de Claude puis de Réa Simon, les précédents ayants droit. »
L’association a porté l’affaire en justice qui, en première instance comme en appel (Cour d’appel de Paris 12 novembre 2025), a donné raison à l’association et condamné Mireille Calle-Gruber pour « usage notoirement abusif de son droit moral sur l’œuvre de Claude Simon. »
Une affaire qui rappelle que « le droit moral sur une œuvre ne saurait être soumis à l’arbitraire de son détenteur » conclut dans un communiqué l’Association des Lecteurs de Claude Simon.
Conférence de la Fondation Gabriel-Péri. Les oubliées du Front populaire. Vendredi 12 décembre de 14h à 17h – En visioconférence (http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/1t6Af4OiGsEag9Hc66ywGJqWefOM8Q/9eAzMwB_2yg2)
Rassemblement pour gagner des avancées pour les AESH Mardi 16 décembre de 12h à 14h – Devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), 45 avenue Jean-Giraudoux – Perpignan.
Robert Ginestes, enseignant au Collège d’Elne, défenseur de la laïcité et des valeurs du PCF, s’était activement engagé dans la vie politique et municipale. En 1960, il adhère aux Jeunesses communistes, en 1961 à l’Union des étudiants communistes puis au PCF, motivé par la lutte pour la paix en Algérie. Il participe aux manifestations et gardes nocturnes du siège de la CGT et des locaux du PCF menacés par l’OAS. En 1966, il adhère à l’Union de la jeunesse agricole de France et jusqu’en 1970, il sera membre de la direction du PCF des P.-O. À Elne, il est trésorier de la cellule des communistes de 1975 à 2023, organisant rifles, fêtes du Travailleur Catalan et autres initiatives financières utiles à la lutte. Robert Ginestes a été élu municipal sur les listes d’union de la gauche et communiste conduite par Narcisse Planas (1965/1995) puis par Nicolas Garcia (2001/2014). En 1979, il crée, avec son épouse Noëlle, le comité d’Elne du Secours populaire français, faisant vivre une solidarité sans frontières et inconditionnelle pour les plus démunis, fidèle à la devise de l’association et à sa conception d’une vie meilleure.
À notre camarade Noëlle, ses filles Agnès et Anne, à sa famille, le Travailleur Catalan et les communistes d’Elne, expriment leur soutien fraternel.
Assemblée Générale du Comité des Usagers de la Ligne du Train Jaune Samedi 6 décembre à 9h – Salle polyvalente, Maison des jeunes, place de la Victoire – Olette.
10 ans de rétablissement des contrôles aux frontières intérieures. 10 ans de violations des droits Samedi 6 décembre de 11h à 13h – Rassemblement au niveau du poste de douane – Le Perthus. à 14h30 – Ouverture de l’espace associatif et présentation de l’exposition de la Cimade, « Refuser les violences aux frontières ». Espace Gavroche, cinéma Vautier, 13 boulevard Voltaire – Elne. à 16h – Projection du film Outrepasser d’Elsa Putelat et Nicolas Dupuis (2025) en présence de la réalisatrice à 17h30 – Table ronde : violences aux frontières, nouveau pacte européwen sur l’immigration et ses conséquences, quelles solidarités construire ?
La Syrie, de la préhistoire à l’histoire, conférence de Tarek Kuteni Lundi 8 décembre à 18h30 – Théâtre de L’Étang, 6 allée des Arts et des Lettres – Saint-Estève.
Notre camarade Louis Torrent est décédé mercredi 12 novembre, il avait 103 ans. Depuis quelques années, il vivait à la maison de retraite de Sorède, après des décennies passées à Saint-André, commune qui l’avait honoré lors de ses 100 ans en inaugurant la place de la solidarité, en présence de nombreux amis et camarades. Il était un fidèle lecteur du Travailleur Catalan et ce jusqu’à son admission en EHPAD. Communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a longtemps milité avec notre regretté camarade, Henri Costa. C’est entouré de ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, en présence d’une foule nombreuse, de ses amis et camarades des Albères, que la commune de Saint-André lui a rendu un vibrant hommage, ce vendredi 21 novembre, place de la mairie. Après les propos en catalan de l’ancien maire Francis Manent, qui partageait avec lui cet amour de la langue catalane, le maire Samuel Moli a rendu un hommage appuyé « à cet homme qui refusait les honneurs et qui en méritait tant ».
Et de souligner : « cétait un homme humble, honnête qui a forgé, avec d’autres, l’identité de notre village ». Louis Torrent était un militant au sens noble du terme, a poursuivi l’édile municipal : « militant au Parti communiste parce qu’il en gardait le sens premier, l’égalité et la fin des privilèges, militant syndical pour aider les travailleurs, militant et administrateur à la cave coopérative, au crédit agricole, militant au Secours populaire, au centre d’action sociale communal. Ce sens du partage et de la générosité était en lui, sa raison d’être ». Et de conclure : « Louis nous a quittés à 103 ans, 103 ans d’une existence dirigée vers l’autre, sans relâche il a défendu des idées, une morale, un sens de la vie qu’il a mis en pratique… ». Le Travailleur Catalan et la fédération du Parti communiste français des P.-O. présentent leurs condoléances à sa famille et ses proches.