Les citoyens vigilants
Il fait flèche de tout bois. Il est bien sûr dans la politique, même s’il ne reconnaît pas toujours sa droite et sa gauche, qu’il confond avec la droite. …
Il fait flèche de tout bois. Il est bien sûr dans la politique, même s’il ne reconnaît pas toujours sa droite et sa gauche, qu’il confond avec la droite. …
L’examen minutieux et régulier des bulletins météo de la télé vous a sans doute appris que la France a passé une grande partie de son hiver sous la flotte, que des régions comme le Pas-de-Calais ou la Charente ont eu droit à des inondations destructrices et répétées, que du Nord au Sud tous les départements ont été touchés, mais que le petit triangle au sud du pays qui recouvre les frontières des Pyrénées-Orientales restait inexorablement en dehors du coup et que, hormis quelques misérables gouttes de pluie tombées comme par inadvertance sur le sol roussillonnais, la sécheresse était là et bien là, installée pour durer sur des terres agricoles qui ont besoin d’eau…
Il nous a tout fait, et ne voilà-t-il pas qu’il nous en prépare une nouvelle. Quand tout tourne au vinaigre, la fuite en avant est une échappatoire pour occuper les esprits. Quand vous ne voulez pas répondre aux besoins sociaux, quand vous sentez que l’impasse politique se referme sur vous et votre troupe, quand vous vous doutez que les prochaines élections européennes vous annoncent une déculottée, quand vous avez besoin d’un bataillon de policiers pour visiter le salon de l’agriculture avec des gens qui vous crient des méchancetés, quand dans le monde les esprits s’échauffent sans chercher à entendre raison, que dire ? Que proposer ? Qu’inventer pour faire semblant d’agir sur les événements ?
Le phénomène est suffisamment nouveau pour être remarqué… Jusque-là, l’évocation du Parti communiste dans la presse, les médias, par les commentateurs patentés, était depuis des décennies l’objet d’un ostracisme aussi régulier que monotone à chacune de ses initiatives. Sans doute pour en faire l’objet d’une institution politique hors-jeu, enfermée dans sa bulle et ses certitudes. Les temps semblent donner le sentiment que les choses changent avec la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian et de leur groupe de résistants, des étrangers, des communistes, des juifs.
Hommage à Missak et Mélinée
Ils étaient résistants, français et étrangers. Ils étaient communistes.
Appel. À l’initiative de l’Humanité, des élus, des syndicalistes et des intellectuels demandent au président de la République qu’Ambroise Croizat, bâtisseur de la Sécurité sociale, entre au Panthéon. L’appel, qui peut être signé sur le site de l’Humanité explique le sens de cette démarche : « Il y a cent vingt ans, le 28 janvier 1901, naissait Ambroise Croizat. …
A l’appel de la CGT, le 5 juin, à Perpignan, avait lieu une journée d’action pour les salaires, les pensions, l’emploi et l’abrogation de la réforme des retraites.
Ce sont plus de 500 personnes — salariés, retraités, étudiants — qui ont répondu à l’appel de la CGT. Au départ du cortège, Julien Berthelemy, secrétaire général de l’UD 66, rappelait : « Des luttes existent dans les entreprises, au niveau des retraités, dans le secteur public comme dans le privé. Les exigences en termes de pouvoir d’achat et d’emploi sont présentes au quotidien en France, et la population est très majoritairement contre la retraite à 64 ans ! » Tout au long du parcours, des salariés des secteurs sociaux et de la santé, de la poste, du conseil départemental ainsi que de la préfecture ont fait part de leurs inquiétudes pour l’avenir, mais aussi de leur volonté de dire non aux décisions locales ou gouvernementales, qui vont à l’opposé des besoins des citoyens.
Ce 5 juin était aussi le jour du vote à l’Assemblée nationale de la résolution pour l’abrogation de la loi sur la retraite à 64 ans. Être dans la rue, pour beaucoup, était aussi une démarche visant à soutenir les porteurs du texte afin de faire reculer cette réforme injuste.
Mais à Perpignan, les manifestants présents ont voulu faire passer le message que seule la lutte et les mobilisations sont capables d’inverser le rapport de force en faveur des salariés, retraités, étudiants — tous ceux qui souffrent dans notre société inhumaine, où l’on veut faire de nos enfants des soldats, et non des femmes et des hommes libres.
Hervé Sazé
Festival littéraire. La Moisson
Vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 juin à Céret (www.lamoissonceret.com).
Fête du Train Jaune
Samedi 14 juin à 10h – Espace Bellonte à Fuilla.
Banyuls-sur-Mer aussi, cultivons l’eau !
Samedi 14 et dimanche 15 juin à 14h – Salle Novelty, rue du 14 juillet à Banyuls-sur-Mer.
UPTC. 1990-2025 : climat, 35 ans pour rien ? (Conférence de Sylvestre Huet)
Vendredi 6 juin à 18h30 - Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Assemblée générale de « Osons le rail »
Mercredi 11 juin à 18h30 – Salle de l'Union (1er étage) à Céret.
Fête du Train Jaune
Samedi 14 juin à 10h – Espace Bellonte à Fuilla.
Cet enfant du village de Pia, enseignant d’avant-garde, institua des coopératives scolaires, maîtrisant déjà l’audiovisuel dans les classes. Il fut aussi compositeur et interprète au sein de l’harmonie de Pia, rugbyman, militant du PCF, élu au comité régional du parti et chroniqueur au TC avec sa rubrique « coup de filet » dès 1936.
Il s’engagea pour combattre l’Allemagne nazie. Fait prisonnier il sauta du train à destination de l’Allemagne avec trois camarades. Deux mourront broyés par le train. Il rejoint la résistance et devient chef de réseau de l’armée secrète, sa lutte sous le nom de Bouloc l’emmènera dans le Tarn. C’est à Carmaux le 18 mai 1944 qu’il est dénoncé et arrêté par la milice d’extrême droite française. Grièvement blessé alors qu’il tentait de s’évader il meurt après avoir averti ses camarades.
Profond respect à cet homme.
Un émouvant hommage lui a été rendu devant sa tombe à Pia au son d’un violoncelle par la voix de Jacques Knecht et dans le recueillement des membres des anciens combattants, du souvenir Français, des amis du maquis Henri Barbusse et de nombreux citoyens. « À toi l’immortalité, à nous le souvenir… » C’est par cette phrase que se clôtura la cérémonie.
Denis Calmon
Fête de l’ortie
Dimanche 1er juin de 10h à 16h - Route de Fillols à Vernet-les-Bains.
Les Rendez-Vous de Saint-Estève. Tsunamis en Méditerranée... une catastrophe imminente ? (Conférence de Pierre Serrat)
Lundi 2 juin à 18h30 – Théâtre de L'Étang à Saint-Estève.
En grève et en manifestation pour nos retraites, nos emplois et nos salaires
Jeudi 5 juin à 10h30 – Place de Catalogne à Perpignan.
UPTC. 1990-2025 : climat, 35 ans pour rien ? (Conférence de Sylvestre Huet)
Vendredi 6 juin à 18h30 - Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Les 14 et 15 mai, les salariés mobilisés ont reçu et renseigné les usagers sur le trottoir. Ils entendaient ainsi dénoncer la baisse notable des heures d’ouverture au public et la baisse des effectifs.
Canet-en-Roussillon. Compte-rendu de mandat de « La Gauche Écologiste et Solidaire pour Canet »
Vendredi 23 mai à 18h – Air du Mas, Route de Villelongue à Canet-en-Roussillon.
Les Rendez-Vous de Saint-Estève. Les toiles
Vendredi 23 mai à 20h30, samedi 24 mai à 14h, 17h, 20h30 – Théâtre de l'Étang à Saint-Estève.
Assemblée générale du MRAP
Samedi 24 mai à 15h30 – Locaux de la Ligue de l'Enseignement, 1 rue Jean-Macé à Perpignan.
« Lutter contre les idées d'extrême droite en Conflent »
Samedi 24 mai à 15h30 – Locaux de la Ligue de l'Enseignement, 1 rue Jean-Macé à Perpignan.
Remue-méninges. Crises et révolution de la physique au XXe siècle (3e partie)
Lundi 26 mai à 18h – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Conférence-débat. « ONU et droit international : échec ou promesse d’avenir ? »
Mardi 27 mai à 17h30 – Hôtel du Département, quai Sadi-Carnot à Perpignan.
Forts du succès de la grève du 5 décembre suivie par un recul du gouvernement, sept syndicats de la Fonction publique ont appelé à la grève le mardi 13 mai pour défendre les services publics.
Dans les P.-O., la manifestation dans le cadre de la journée de grève des agents de la Fonction publique du 13 mai avait pour ambition de choisir des lieux permettant de faire un focus sur les différentes fonctions publiques. Elle s’est déroulée en trois temps. Elle a démarré devant le lycée Arago où Marc Moliner, du SNES-FSU, a pris la parole pour dénoncer les politiques éducatives du gouvernement. Un deuxième arrêt a eu lieu devant les locaux du conseil départemental où le responsable CGT des salariés du CD a pris la parole pour dénoncer les régressions sociales et les conditions de travail des employés. Et enfin, devant la préfecture, Karine Tartas, responsable CGT des personnels de préfecture a dénoncé la détérioration continue des conditions de travail des employés.
Pour les syndicats, les situations internationale, européenne et nationale montrent la nécessité de renforcer les services publics contrairement aux choix du gouvernement. Ils réclament donc la suppression de toutes les récentes mesures qui ne peuvent qu’affaiblir les services publics et dégrader à la fois la vie des usagers et les conditions de travail des fonctionnaires.
A.-M. D.
Les 7 syndicats : CGT, FSU, Solidaires, UNSA, CFE-CGC, FO66, CFDT