• Le train. Nous y sommes. Les autorités administratives de la région PACA ont décidé, en accord avec la SNCF qui, elle, se déleste d’une ligne rentable et la vend à bas prix, de confier la mission TER de transport voyageurs Marseille-Nice à une entreprise privée. On connaît assez bien l’objectif d’une entreprise privée, ce qui en soi est peu contestable. Il s’agit de « faire du bénéfice ». On sait ce que devraient être les objectifs d’un service public, c’est de répondre aux besoins exprimés et améliorer le service aux usagers, avec des salariés respectés, sûrs et bien formés. Les deux logiques sont antagoniques, ce que nul ne conteste. La droite majoritaire utilise donc ce qui est dans la loi : l’ouverture à la concurrence, libre et non faussée, défendue en son temps par la droite, le PS et les écologistes. La sécurité sur la ligne sera moins efficace , le sort des salariés sera, lui, dégradé. Seuls les citoyens pourront, dans l’avenir, renverser la tendance. Le parti communiste prendra ses responsabilités.
• L’école publique. L’occasion était trop belle à Marseille, encore et toujours. L’effet d’aubaine était prémédité. C’est certain. On annonce donc des moyens nouveaux dans un certain nombre de secteurs sinistrés, en milliards d’euros. Bien. Il était temps. Un plan financé de rénovation et de mises aux normes est même précisé concernant les écoles. Dans le même temps, dans un coin de discours, au détour d’une rencontre avec les journalistes, l’annonce d’une expérience est annoncée. Les directeurs.trices pourront à l’avenir choisir leurs « collaborateurs » ! Rien que ça. Un grand coup de canif dans le statut des professeurs des écoles, un vrai « ver dans le fruit » de la fonction publique. Quid de l’égalité, des commissions paritaires, de l’indépendance pédagogique des agents ? Sur cette question, comme sur les autres, les agents de l’école et les usagers feront, ou non, ce qu’il faut pour mettre en échec ce dispositif.
• L’environnement, l’espace, le futur. L’exemple du projet d’extension du port d’Argelès ne doit pas cacher tout le reste. C’est un exemple. Nous l’évoquons parce qu’un collectif sérieux de citoyens le conteste. Comme à Prades, il y a quelques mois, lorsque le maire Castex voulait artificialiser « Les Bruix ». Mais l’exemple de l’extension du port de Saint-Cyprien, des lotissements attenants et de la disparition de terres agricoles est au même niveau. Les développements anarchiques des surfaces loties ou des ZAC dans les villages autour de Perpignan et ailleurs aussi, dévorant les terres fertiles, l’espace, et réduisant de façon importante les zones naturelles ou cultivées, posent à tous, à chacun, la question du futur.
A nous d’intervenir.