L’art de la guerre
L’art de la guerre… Il y a des expressions qui sont des insultes à la rationalité, qui reposent sur une perversion des mots, qui font la démonstration qu’après des siècles de guerres, nous n’avons rien compris à ce qu’elle est.
L’art de la guerre… Il y a des expressions qui sont des insultes à la rationalité, qui reposent sur une perversion des mots, qui font la démonstration qu’après des siècles de guerres, nous n’avons rien compris à ce qu’elle est.
N’ayant pas été foutus d’éviter une catastrophe annoncée lors de la dernière municipale de Perpignan, avec l’élection d’Aliot comme maire de la ville (il faut dire que son prédécesseur Pujol lui avait par ses choix, son inertie, la médiocrité de sa gestion et de son équipe, préparé le terrain), nous faisons avec.
Il y a des semaines où autour de vous des événements se télescopent qui renvoient à des contraires qui sont malheureusement l’apanage de la vie. Ainsi cette semaine la mort d’un ami, d’un camarade, d’un complice syndical pendant des décennies, son lot de souvenirs riches, féconds, toutes les souffrances qui vont avec. Dans le même temps, les turpitudes gouvernementales et de sa bande de bras cassés pour nous rouler toujours un peu plus dans la farine, jouer les matamores, se ridiculiser un peu plus en faisant semblant de maîtriser une situation qui leur échappe.
Qu’en faire ? S’en défaire une bonne fois pour toutes ! Et surtout couper court à la chronique défaitiste d’une prise de pouvoir annoncée à laquelle on ne pourrait rien.
Depuis un siècle et même un peu plus le cinéma fait rêver. Le pouvoir de l’image dans des salles obscures, où nous sommes souvent comme en apesanteur, est tel qu’il est devenu non seulement une industrie florissante, une source de pognon très régulière, un outil idéologique aux mains des puissants, une distraction universelle, un lieu où le luxe peut donner l’impression qu’il devient de temps à autres populaire.
Dans le contexte troublé qui est le nôtre, je crois légitime de m’interroger sur une constante lourde des comportements, des déclarations, des échanges humains.
On le disait vieillissant, dépassé, divisé, anachronique et en grande partie inutile… un ornement pour démocraties fatiguées… utile pour dire qu’ici ou là pouvaient survivre des corps intermédiaires qui pouvaient à l’occasion faire semblant de discuter de quelque chose. Il était méprisé des pouvoirs…
On sentait que le gars n’était pas très honnête, qu’il tramait un mauvais coup, qu’il mentait comme il respirait, bien sûr avec des airs de premier communiant et un culot de tous les diables. Dans la nuit du 14 au 15 avril, à trois heures du matin, il a signé son forfait, dans l’obscurité, pour qu’on ne le voie pas, tellement il était peu fier. Comme un voleur… qu’il est.
Démêler le vrai du faux, comprendre le monde, éviter de dire des conneries, tenter de saisir qui est qui et qui fait quoi, s’informer, apprendre, connaître, faire fonctionner ce que ma Mémé appelait le « comprenoir », essayer d’être raisonnable et faire ce qui vous paraît juste pour cela, confronter nos opinions, douter…
L’adage qui me sert de titre a meublé mes jours et mes nuits et m’a servi très souvent de repère, surtout en période agitée, dans ma double carrière d’enseignant et de syndicaliste. Je crois qu’il reste d’actualité.
Dimanche soir, la cathédrale d’Elne était pleine à craquer pour le concert du grand orchestre d’harmonie de Rivesaltes dirigé par Michel Torreilles. Le concert était organisé par l’association Point d’orgue au profit de la restauration du grand orgue Puget de 1869.
L’impressionnante formation d’une cinquantaine de musiciens répondait au doigt et à l’œil à la direction énergique et bienveillante de Michel Torreilles. Du beau travail d’harmonie pour des œuvres de compositeurs la plupart d’aujourd’hui, des découvertes, donc, excepté l’éternel Bizet. Des musiques de grandiose amplitude qui n’empêchaient pas l’émotion et le plaisir partagés. La Santa Espina en clôture soulevait une assistance aux anges.
Nicole Gaspon
Fondation Gabriel-Péri. Temps de l’enfant : vraies questions, faux débats. Séance 3 du séminaire L’école et la NationLundi 3 novembre – de 18h à 20h – En visioconférence
http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/1t6Af4OiGsEag9Hc66ywGJqWefOM8Q/O8gTVuz4IeV3
l’USR-CGT 66 appelle l’ensemble des retraité.es à se mobiliser massivement
Jeudi 6 novembre à 10h – Place de la Victoire – Perpignan
Fondation Gabriel-Péri. Une histoire mondiale des Fronts populaires, nouvelle saison des ateliers sur l’histoire du communisme
Vendredi 7 novembre de 14h à 17h – En visioconférence
http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/7nVU1aA2ng9YlHRLwcjtMtP7P0wCEjK/yiS_eB1tvHKr
UPTC. Les femmes dans la Commune, conférence de Jérôme Quaretti
Vendredi 14 novembre à 18h30 – Maison des communistes, 44 avenue de Prades – Perpignan
Remue-méninge. Les Cinq leçons sur la psychanalyse de Freud animé par Patrick Venturini, psychiatre perpignanais, et Jean Malik Lemaire
Mardi 18 novembre à 18h – Maison des communistes, 44 avenue de Prades – Perpignan
Rassemblement à l’appel du Collectif « Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée »
Vendredi 17 octobre à 17h30 – Passerelle de l’Archipel – Perpignan.
Ciné débat « Ici on noie les Algériens » de Yasmina Adi
Vendredi 17 octobre à 18h30 – Cinéma Le Castillet,
1 boulevard Wilson – Perpignan.
Le festival « Les Traversées Walter Benjamin »
Vendredi 17 octobre à 18h – Cinéma Le Lido, 174 avenue du Général de Gaulle – Prades.
Samedi 18 octobre à 9h30 – Salle du Foirail – Prades.
Dimanche 19 octobre à 10h30 – Salle du Foirail – Prades.
D’abord, de la colère et une profonde tristesse à l’annonce de la mort de Marc Severac lorsque celles et ceux qui le connaissaient l’ont appris.
La colère ? Ce n’était pas son truc, d’ailleurs rares doivent être ceux qui un jour l’y ont vu. Ce qui n’empêchait pas notre camarade d’être sans concession idéologique.
L’homme était un militant, attaché au PCF et à la CGT, ancien d’EDF et à ce titre ancien secrétaire général du syndicat CGT Energie66, adjoint au maire d’Argelès Pierre Aylagas qui l’a qualifié de « pilier de son équipe ». Pilier voire même seconde ligne il était taillé comme, mais malgré un gabarit impressionnant Marco était plus une sorte de grand nounours que l’on n’imaginait pas pouvoir faire de mal à une mouche. Il était aussi un modèle de discrétion et d’humilité une petite main efficace et apprécié de tous. Il a œuvré, sans jamais décevoir, dans toutes les tâches, syndicales et politiques, qui lui ont été confiées. Pas de cris, pas d’injonctions, pas de reproches mais la manière douce de te convaincre de faire un truc lié à ta responsabilité.
À la fédération du PCF il était présent au secrétariat de l’Association départementale des Élus Communistes et Républicains et du CIDEFE son organisme de formation, Marc en était une cheville ouvrière efficace sous divers présidents.
Humaniste et Humain, Marco était un militant communiste discret mais ô combien utile qui aimait la fête de l’Huma, celle du Travailleur Catalan, les réunions à Paris et … les gueuletons. Il ne crachait pas dessus, le gourmandas ! Enfin et par-dessus tout notre camarade adorait sa famille, sa compagne, sa fille, ses garçons, il en était fier et nous en parlait souvent dans l’intimité car il était aussi pudique.
Nous pensons à eux, ses proches, dans la douleur aujourd’hui, nous partageons leur peine et les entourons de notre affection. Marc n’a pas marqué qu’Argelès, il laisse un excellent souvenir partout où il est passé nous ne l’oublierons pas.
Nicolas Garcia
UPTC. Regard critique sur les errements de la politique européenne à l’égard des États-Unis, et du « Sud global » et de la Russie. Conférence de Francis WurtzVendredi 10 octobre à 18h30 – Travailleur Catalan, 44 avenue de Prades à Perpignan
Socialisme, pas la guerre, pour une Europe de paix ». Rencontre avec le journaliste allemand Jörg Kronauer
Samedi 11 octobre à 10h30 – «. Maison des communistes (salle Philippe Galano), 44 avenue de Prades – Perpignan
Conférence : Regards sur la justice par François Molins
Lundi 13 octobre à 18h30 –. Théâtre de L’Étang, 6 allée des Arts et des Lettres – Saint-Estève
Fondation Gabriel-Péri. Socialisme et éducation au XXe siècle
Mardi 14 octobre de 18h-20h –. En visio (http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/7nVU1aA2ng20nBQ82Lo5DS7sjYx3GxG/-q_dBMAb54Ah)
Journée d’étude sur le retour (1945)
Mercredi 15 octobre à 14h – Maison du Combattant, 4 rue François Rabelais – Perpignan
Rassemblement à l’appel du Collectif « Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée »
Vendredi 17 octobre à 17h30 – Passerelle de l’Archipel – Perpignan
Ciné débat « Ici on noie les Algériens » de Yasmina Adi
Vendredi 17 octobre à 18h30 – Cinéma Le Castillet, 1 boulevard Wilson – Perpignan
Le festival « Les Traversées Walter Benjamin »
Vendredi 17 octobre à 18h – Cinéma Le Lido, 174 avenue du Général de Gaulle – Prades
Samedi 18 octobre à 9h30 – Salle du Foirail – Prades
Dimanche 19 octobre à 10h30 – Salle du Foirail – Prades
Fondation Gabriel-Péri. Une histoire mondiale des Fronts populaires, nouvelle saison des ateliers sur l’histoire du communisme Vendredi 7 novembre de 14h à 17h – En visio (http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/7nVU1aA2ng9YlHRLwcjtMtP7P0wCEjK/yiS_eB1tvHKr
Ce samedi 27 septembre, pour le quatrième automne consécutif, le conseil départemental a organisé la fête des associations. Au Palais des Rois de Majorque. Comme son nom l’indique, Valeurs en fête, il s’agissait de célébrer les valeurs de solidarité, de partage et de citoyenneté portées par les associations, moteur essentiel du lien social. Cent cinquante associations étaient présentes, humanitaires, sportives, culturelles, ludiques, dont vingt-deux associations environnementales, l’accent étant mis cette année sur l’écologie. Comme l’a rappelé la présidente du conseil départemental, Hermeline Malherbe, l’objectif de cette fête est multiple : créer des liens entre associations, informer, accueillir les nouveaux arrivants, découvrir la culture catalane. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir ou redécouvrir les Castells, la sardane, une Cobla. Une démonstration de Qi-Gong pour les personnes atteintes de Parkinson a ouvert la journée, suivie d’une conférence de FFREEE sur le rôle de l’association dans la transmission de la mémoire de l’exil des républicains espagnols, en lien avec les migrants d’aujourd’hui. Les enfants ont été particulièrement gâtés cette année avec des jeux et des spectacles tout au long de la journée. Cerise inespérée sur le gâteau, le beau temps a été de la partie !
Anne-Marie Delcamp
25e Écofestival « Vallespir Terres Vivantes ». Les femmes au cœur des luttes écologiques (Conférence/Débat. Les ressources en eau pour le futur des P.-O. – Caroline Figuère)
Vendredi 3 octobre à 19h – Maison de l’eau – Le Boulou.
9e édition du Festival Blues
Vendredi 3 octobre et samedi 4 octobre à 20h30 – Théâtre de L’Étang, 6 allée des Arts et des Lettres – Saint-Estève.
25e Écofestival « Vallespir Terres Vivantes ». Les femmes au cœur des luttes écologiques (concert Julie Constantine – Chorale féministe éphémère 1e partie)
Samedi 4 octobre à 19h – Théâtre de Verdure (en cas de pluie Mas Nogarède) – Céret.
Le festival « Les Traversées Walter Benjamin »
Vendredi 17 octobre à 18h – Cinéma Le Lido, 174 avenue du Général De Gaule – Prades.
Samedi 18 octobre à 9h30 – Salle du Foirail – Prades.
Dimanche 19 octobre à 10h30 – Salle du Foirail – Prades.
Georges Bartoli a reçu la médaille de Chevalier de l’ordre des arts et lettres.
À l’issue de la présentation de saison du Mémorial avait lieu une cérémonie aussi réjouissante qu’émouvante, l’ami Georges Bartoli s’est vu remettre des mains de Céline Sala-Pons la médaille de Chevalier de l’ordre des arts et lettres.
Il y avait aussi Françoise Fiter, l’amie de toujours, qui rappelait les nombreuses qualités du récipiendaire, son humour, sa propension à la rébellion, son engagement inaliénable au service de la mémoire du désastre de la guerre d’Espagne, de celle des exilés, dont son oncle Josep.
Céline Sala-Pons évoquait le parcours de Georges, de l’enfant dans les rues de Saint-Jacques au photo reporter sur les terrains de guerre. Elle rappelait son engagement au sein du Mémorial, seul endroit, pour lui, pour recevoir sa distinction.
Georges Bartoli tenait à partager une médaille qu’il jugeait trop grande pour lui avec « plein de monde » : sa famille, tous les « vaincus magnifiques de la guerre d’Espagne, toutes celles et ceux qui, aujourd’hui sont contraints de tout quitter pour survivre et non pour tout remplacer… »
Toutes les félicitations du Travailleur Catalan (où Georges a œuvré) au nouveau Chevalier des arts et lettres !
N. G.