Une question est dans toutes les têtes : « Pourquoi les vaccins n’arrivent-il pas assez vite et en nombre suffisant ? ».
La réponse est simple : le seul objectif des grands laboratoires pharmaceutiques est d’engranger un maximum de profits. Ils ont, avec beaucoup d’argent public, mis au point des vaccins qu’ils se sont empressés de breveter et, aujourd’hui, ils refusent de partager leurs secrets de fabrication. Ils ont l’œil fixé sur leur taux de profit et sont prêts à sacrifier la santé de centaines de milliers de femmes et d’hommes, même si l’arrivée de nouveaux variants, plus dangereux, plus contagieux, fait peser encore plus de risques pour l’humanité.
Peu leur importe, si, pendant ce temps, des femmes et des hommes meurent, des étudiants se suicident, la jeunesse n’en peut plus d’être confinée, l’économie voit poindre la multiplication des faillites, les libertés sont rabotées.
Dans cette situation, nous pouvons mesurer combien ce système, où la santé de l’humanité dépend du bon vouloir des grands groupes pharmaceutiques, s’oppose au développement de la civilisation humaine. Ce système où la recherche du profit maximum est loi porte un nom : le capitalisme.
Dans ce système, tout ce qui peut être source d’enrichissement doit devenir propriété privée d’une poignée de possédants qui dominent le monde. C’est ainsi que, par exemple, une ressource indispensable à tout être humain comme l’eau appartient à de grands groupes privés. C’est ainsi qu’on a privatisé les autoroutes, qu’on est en train de privatiser l’électricité. On en est même à privatiser les mots : Bolloré achète « Planète », Arnaud achète le nom d’une commune… Cette course au profit devient totalement folle… et dramatique car elle plonge une part énorme de l’humanité dans la misère, elle s’oppose au développement écologique de la planète, elle interdit le libre épanouissement de milliards d’individus.
Qu’il soit globalisé, financiarisé, mondialisé, le capitalisme s’oppose aujourd’hui à un essor harmonieux de l’humanité. Tout appelle à son dépassement, c’est-à-dire à la mise en commun des victoires scientifiques, la mise en commun de tout ce qui est essentiel à l’humanité, l’eau, l’énergie, la culture… Cette mise en commun porte un nom, le communisme. Et il y a urgence à en prendre conscience…