Communauté urbaine
C’est finalement le dernier point de l’ordre du jour du Conseil communautaire de ce lundi 24 octobre, consacré à l’élection de représentants de la Communauté urbaine (C.U.) au sein de divers organismes, qui aura suscité beaucoup d’émoi dans l’hémicycle.
Présentée par Laurent Gauze, alors président de la séance, comme suite à la démission « pour raisons personnelles » et sans autres précisions du concerné, à savoir le maire de Perpignan, la désignation d’un nouveau représentant au sein de l’ESH Perpignan Méditerranée (l’Office HLM de la C.U.) a été sans appel pour son résultat. Le candidat de la ville de Perpignan, présenté par le RN, aura été largement battu (25 voix seulement) par un autre candidat de Perpignan, de l’opposition et issu de la liste de J.-M. Pujol aux dernières municipales de 2020 qui obtient 42 voix.
Autre déconvenue pour le RN, aura été l’élection d’un représentant de la C.U. au sein de l’Assemblée des Territoires de la Région Occitanie/Pyrénées Méditerranée, qui fait suite à la démission de la députée RN Sophie Blanc du Conseil communautaire, pour cause de cumul de mandat. Là encore, le candidat de L. Aliot aura été battu par la candidate favorite de J.-M. Pujol.
C’est un double camouflet pour L. Aliot qui aura tenté, quelquefois avec succès, de construire des ponts d’or avec certains maires et conseillers communautaires en disgrâce avec Robert Vila. Ces votes mettent de nouveau en exergue la fragilité de la gouvernance de la C.U. et les divisions qui y règnent.
Cyrille Bernardin