Beaucoup de monde samedi après-midi sur le parvis du théâtre de l’Archipel. Borja Sijà et son équipe avaient invité leur public et toutes celles et ceux qui se sentent concernés par le devenir de la structure à se retrouver pour dialoguer et échanger les souvenirs des grands moments vécus sous les voûtes du Grenat ou …
Expo. Avec 66…femmes, Dominique Wacquiez revendique avec panache une peinture de femme, genrée, pas gentille. Dans le cadre de la semaine des droits des femmes, la Maison de la catalanité du conseil départemental accueille dans ses trois espaces 66…femmes, une exposition de la plasticienne, Dominique Wacquiez. 66 œuvres, 66 images de femmes, une thématique unique …
Pyrénées-Orientales. Le mouvement contre l’incurie gouvernementale en matière de culture relaie l’occupation de l’Odéon à Paris. Mardi 11 mars se tenait, devant l’Archipel, une assemblée générale initiée par le mouvement Intermittent 66, le Théâtre de l’Archipel et l’ensemble de ses salarié.e.s, l’APEIS et tous.te.s les personnes précaires, isolé.e.s. Il s’agissait, en soutien au mouvement d’occupation …
Livre. Dans L’âge de la première passe, l’écrivain Arno Bertina témoigne de la situation de jeunes congolaises qui n’ont d’autre perspective que la prostitution. «Un livre naît souvent de l’effroi et du chagrin que l’on ressent à voir la vie négligée et humiliée. » Cette phrase, lue dans les premières pages de L’âge de la première …
Pyrénées-Orientales. La majorité de gauche du conseil départemental réagit au positionnement d’EELV pour les futures élections départementales et rappelle que la porte reste ouverte. Samedi matin les partis de gauche de la majorité départementale avaient convié la presse afin de faire le point sur la préparation des élections départementales prévues en juin prochain. Au cœur …
Littérature. Guy Gouarin écrit d’après ses souvenirs en vrac et prend le lecteur à témoins de quelques épisodes marquants de son existence. Guy Gouarin est septuagénaire, il vit depuis de nombreuses années en Roussillon, à Sorède, il fait beaucoup de vélo, il est membre actif d’un club de ce sport, il est aussi un infatigable …
CAUS 66. Président du collectif des associations de la santé du département, Alain Bobo évoque ses missions d’aide auprès des malades et de leurs familles. « Je suis un malade en bonne santé » se plaît à dire Alain Bobo en nous accueillant à la Maison des usagers de la santé du boulevard Mercader à Perpignan. …
Institut Jean Vigo. Une séance en ligne proposait la découverte de l’émouvant film d’Emma Farinas inspiré par sa grand-mère exilée en France au moment de la Retirada. L’initiative de l’Institut Jean Vigo, le jeudi 25 février dernier, a connu un beau succès. Plus de 300 personnes se sont connectées afin de suivre, chez eux sur …
BD. L’album Mille vies de plus rend hommage à Miguel Nùñez Gonzàlez militant antifranquiste au parcours incroyable. Plutôt qu’une bande dessinée, Mille vies de plus est un « roman graphique ». Pepe Gàlvez en a écrit le texte, les dessins sont d’Alfonso Lopez, le tout à partir des écrits et des entretiens avec Miguel Nùñez Gonzàlez (1920-2008) …
Le week-end dernier, les adhérents d’EELV des Pyrénées-Orientales ont, à 75 %, opté pour une stratégie d’autonomie, incluant cependant Genération.s et d’éventuels autres alliés progressistes (la FI peut-être) pour les élections départementales de juin prochain. Ils se sont ainsi positionnés hors de l’accord avec les autres partis de gauche (PS, PCF, PRG, Place publique). De …
Cédric Herrou, agriculteur de la vallée de la Roya, poursuivi depuis 2016 pour avoir organisé un camp d’accueil de migrants, a enfin été définitivement relaxé. Après cinq ans d’acharnement judiciaire, Cédric Herrou était devenu le symbole de l’aide aux migrants. Un premier procès, en août 2017, l’avait condamné à quatre mois de prison. Le Conseil constitutionnel, saisi par Cédric Herrou, conclut en juillet 2018 au « principe de fraternité » et renvoit l’affaire devant la cour d’appel de Lyon. Le 13 mai 2020, celle-ci lève « toutes les poursuites » engagées à son encontre. Le parquet général avait alors formé un pourvoi en cassation, que la Cour de cassation a refusé ce mercredi 31 mars. « Il est désormais acquis qu’aucune poursuite pénale ne peut être engagée contre une personne qui aura aidé un migrant en situation irrégulière lorsqu’il agit de façon désintéressée », s’est réjoui son avocat, Patrice Spinosi. Finalement cet acharnement judiciaire aura produit l’effet inverse escompté : le « délit de solidarité » ne pourra plus être évoqué, jurisprudence faisant loi.
En raison des nouvelles mesures sanitaires, toutes les activités(ateliers hebdomadaires, stages de vacances scolaires…), présentées dans un précédent article, sont suspendues à compter du 6 avril et jusqu’au 3 mai 2021, à l’exception des résidences d’artistes professionnels. L’équipe de la Casa musicale reste à la disposition du public pour toute demande d’information.
La 136ème soirée « Vidéo-Bar » se déroulera le vendredi 2 avril à partir de 21h. Elle sera exceptionnellement en ligne et accessible à tous gratuitement.
Vous y découvrirez des documentaires sur San Francisco et l’Indonésie, quelques fictions réalisées par les élèves de l’option cinéma et audiovisuel du Lycée Picasso et le making of « Faire un film interactif et écologique en temps de Pandémie » qui retrace l’étrange année vécu par les membres de Red Eyes Cool et Film Spring Open, notamment au Mexique, en Pologne et en France
Le principe : des réalisateurs locaux vous présenteront leur création et vous pourrez leur poser vos questions via le chat de notre direct YouTube.
Les soirées « Vidéo-Bar » ont été créées pour permettre aux réalisateurs locaux de diffuser leurs créations et d’échanger avec le public, en toute convivialité. Près de 1000 courts-métrages ont ainsi été diffusés sur la centaine de soirées organisées depuis 1996.
Le thème est libre, les films ne doivent pas dépasser 30 minutes et être en fichier HD sur clé USB (h264.mp4 conseillé). Prévenez-nous au moins 24h à l’avance si vous souhaitez diffuser une œuvre.
Dimanche matin, veille de l’examen de la loi Climat et résilience, à Perpignan comme dans de nombreuses villes de France, avait lieu une marche pour le climat. Plusieurs centaines de personnes se retrouvaient place de la République à l’appel de Citoyens pour le climat et Alternatiba, avant de défiler en ville avec des arrêts (animés) devant les permanences des députés. Un floraison de slogans, humoristiques, poétiques mais toujours offensifs se lisaient sur des pancartes improvisées, ils exigeaient la nécessaire transition écologique.
Au micro, une intervenante dénonçait l’inaction du gouvernement Macron face à l’urgence climatique et la mascarade qui a fait suite à la convention citoyenne. Les émissions de CO2 ne baissent pas, la réduction des gaz à effet de serre n’est pas atteinte, le gouvernement ignore les rapports du GIEC. Il importe donc de poursuivre la mobilisation pour exiger une loi climat à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui.
Mardi 30 mars, les soignants de la polyclinique ont débrayé pour protester contre le projet de suppression de leur prime d’intéressement acquise depuis plus de 15 ans, alors que des travaux sont en cours pour augmenter le nombre de lits… et les bénéfices.
Samedi 27 mars, à l’initiative de Femmes solidaires et de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, se tenait l’hommage à Rose Blanc. Autour de Nicole Rey, présidente de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, militant.es, élu.es, dont Agnès Langevine, Françoise Fiter, Rémi Lacapère. On notait aussi la présence de deux élus RN de la ville, plutôt déplacée dans cet hommage à une jeune femme communiste, résistante, morte à Auschwitz. Dans son intervention, Nicole Rey saluait le courage et l’engagement de Rose Blanc, son combat aux côtés des Républicains espagnols, comme ses multiples actions dans la Résistance. Elle soulignait également l’engagement féministe de Rose et de ses camarades qui a ouvert la voie au droit de vote des femmes après la guerre. Se souvenir de Rose, ce n’est pas regarder le passé mais nourrir notre vigilance d’aujourd’hui quand refont surface les idées nauséabondes du fascisme, les ferments de la haine et du racisme.
Le TC a proposé un dossier santé. S’il fallait une preuve de la pertinence de nos propos critiques sur la place et les prétentions du secteur privé dans ce domaine crucial pour notre bien-être, l’interview du médecin qui préside la commission médicale de Médipole nous la fournirait (rubrique du site Focus). En effet, aux impératifs de la lutte contre la pandémie et à la place que pourrait prendre le secteur privé il oppose son refus, à partir de ce qu’il croit savoir de la situation, d’être contraint de déprogrammer des interventions. Si on peut comprendre ce souci, on peut y lire aussi une orientation qui réserverait aux hôpitaux publics l’essentiel des interventions contre la Covid et on y trouve des résistances face à la régulation de l’ARS sans doute pour se préserver les parts les plus lucratives du marché.