Édito n°4053 En ce moment, on peut voir au cinéma Castillet Je suis toujours là, un formidable et poignant film brésilien signé Walter Salles. Il retrace la vie d’une famille brisée par la dictature militaire qui a sévi au Brésil de 1964 à 1985. Disparitions, tortures, assassinats, un pays sous une chape de plomb. Pourtant, …
Depuis qu’il avait annoncé sa volonté d’engager la responsabilité du gouvernement en appliquant l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter à la fois le budget de l’État et celui de la Sécurité sociale, Michel Barnier a tenté de sauver sa peau à tout prix, même au prix de sa dignité, en se soumettant à Marine Le Pen qui semblait faire son marché à Matignon… Reçue en priorité dès le lundi 25 novembre, MLP présentait la note, et renchérissait, forte d’une position inespérée auprès des déboires judiciaires où elle est empêtrée.
Être pauvre, c’est souffrir. Les pauvres souffrent dans leur corps, parce qu’ils n’ont pas assez à manger et qu’ils travaillent trop dur ; ils souffrent dans leur esprit, parce que leur dépendance et leur impuissance leur coûtent des humiliations quotidiennes ; et ils souffrent dans leur conscience quand ils doivent choisir entre payer leurs factures ou nourrir correctement leurs enfants.
Telle est la ligne directrice dégagée par le Premier ministre qui prononçait, ce mardi 1ᵉʳ octobre, devant une assemblée houleuse un discours de politique générale austéritaire, comme attendu … « Le premier remède de la dette, c’est la réduction des dépenses » et il promet de faire peser les deux tiers de l’effort budgétaire sur la dépense publique. En somme, de poursuivre l’austérité engagée avec un cran supplémentaire vers la droite. Dont acte.
En France cohabitent des médias de natures et d’essences diverses. Certains, les plus nombreux, sont la propriété de groupes financiers capitalistes, de Libé au Figaro, du Nouvel Observateur au Point. Il faudrait y ajouter la presse quotidienne régionale, exclusivement aux mains de groupes financiers. …
Bien décidées à faire entendre qu’elles ne se contenteront pas de symboles, fussent-ils puissants, c’est dans la rue, le 8 mars qu’elles l’ont exprimé avec force. Au cœur des manifestations partout en France, l’égalité salariale et professionnelle, premier indicateur de l’urgence à vaincre les clichés qui perdurent. Notamment sur la maternité et la parentalité qui restent les premiers facteurs de discrimination. Les préjugés sexistes sont autant de freins à des parcours professionnels analogues à ceux des hommes.
Nul doute que les images d’un président de la République copieusement hué par des paysans enflammés, protégé par des nuées de CRS dans les allées du salon de l’agriculture, vont faire date. Visiblement la stratégie de la mesurette et des belles déclarations a fait long feu. Par-delà l’extrême hétérogénéité du monde agricole, par-delà les revendications souvent contradictoires exprimées depuis des semaines par les divers syndicats, Emmanuel Macron n’a pas pu éluder le dénominateur commun de la colère paysanne, la question cruciale du revenu des agriculteurs…
Une armée moderne, d’un pays que l’on dit démocratique et civilisé, bombarde et tue, à grande échelle.
Difficile d’écrire un « édito » aujourd’hui. Médiatiquement, des informations écrasent tout, nous submergent, occupent l’espace. Comme le disait Coluche, avec subtilité : « On s’autorise à penser dans les milieux autorisés… » en utilisant habilement, dès les phrases suivantes, un conditionnel prudent. Et « les milieux autorisés » sont nombreux aujourd’hui, qui s’épandent et …
Près de 30 000 témoignages de victimes recueillis en moins de trois ans. Un coup d’ampleur porté au déni et au tabou grâce au travail de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) qui a présenté, vendredi 17 novembre, son bilan et ses préconisations.
Dans ces temps de discussions budgétaires, les organisations de retraités s’insurgent contre la suppression de l‘abattement de 10 % pour les retraités, le MEDEF est pour, le COR aussi. Ils confondent (volontairement cela va sans dire) la déduction de 10% sur les revenus salariaux pour frais professionnels et un abattement de 10 % sur les pensions, mesure d’équité fiscale appliquée depuis 1978. La suppression de cet abattement qui permettrait à l’état de récupérer 4,5 milliards d’euros se traduirait inéluctablement par une perte de pouvoir d’achat et rendraient des milliers d’entre eux jusque-là non-imposables dans l’obligation de payer l’impôt. En revanche, rien contre l’évasion fiscale (120 milliards d’euros). Ce serait la justice fiscale de Lou Bayrou sans doute ?
C’est le message que les retraités de P.-O. ont voulu faire passer au préfet le mardi 11 février.
Jean-Marie Philibert
« Comment sortir de la crise pour construire / avenir ? ». Conférence de Denis Durand
Vendredi 14 février à 18h – Cabestany.
Conférence de Denis Durand sur la dette
Samedi 15 février à 14h30 – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
La retirada des colonies d’enfants basées en Catalogne. Conférence de Georges Sentis
Lundi 17 février à 15h – Salle Bolte, rue Bolte à Elne.
La chasse aux sorcières continue à La Poste. Rassemblement de soutien
Lundi 17 février à 15h – La Barricada, 840 avenue de l’Industrie à Perpignan.
Réunion du réseau débat sur le communisme
Mardi 18 février à 18h – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Service public postal. Réunion publique
Jeudi 20 février à 17h30 – Salle du conseil municipal, Hôtel de ville à Amélie-les-Bains.
UPTC. Si le XXIe siècle voyait l’âge d’or des services publics ? Conférence de Gérard Aschieri
Vendredi 21 février à 18h30 – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
C’est un élu socialiste marquant de notre département qui s’en va.
Tout au long de sa longue vie militante et d’élu, Pierre Esteve a été un fervent défenseur de l’union de la gauche.
D’abord avec André Tourné pour lequel il s’est toujours désisté. Ensuite avec Bernard Maurin son adjoint quand il était maire de Saint-Paul-de-Fenouillet et Antoine Sarda son collègue conseiller général dans le Fenouillède.
Depuis son départ du département, il disait régulièrement à Lola Beuze qu’il la considérait comme sa remplaçante sur la vallée de l’Agly.
Humaniste, il n’acceptait pas dans cette dernière période que l’on attaque bassement les camarades communistes et particulièrement son secrétaire national, Fabien Roussel, traité de nazi par une députée.
C’est pourquoi il l’avait soutenu publiquement et par écrit.
Les communistes des Pyrénées-Orientales ne l’oublieront pas et présentent leurs condoléances à sa famille et à la fédération du PS.
Le secrétariat départemental du PCF
Trois jours après que Rachida Dati a garanti la stabilité du budget de son ministère pour 2025, un amendement gouvernemental, déposé au Sénat, acte une baisse de 130 millions d’euros des crédits Culture. Alors que de nombreuses collectivités se désengagent, elles aussi, du soutien à la culture et à la création (mais également du sport, du champ social et associatif…), le milieu culturel poursuit sa mobilisation. Et pour les publics, quels moyens d’action ? Un appel est lancé aux équipes artistiques et aux lieux, partout en France, à se mettre debout avec le public à la fin de chaque représentation pour afficher son soutien aux services publics de l’Art et de la Culture ! Après la première de « Bigre » à l’Archipel, le public, les artistes, les partenaires et les équipes du théâtre se sont levés pour défendre la culture et l’attachement à ce service public ! L’Archipel, scène nationale de Perpignan se joint au mouvement national.
J. P.
#DeboutPourLaCulture
Assemblée générale de l’Université Populaire du Travailleur Catalan
Vendredi 7 février à 17h – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
USR des P.-O. Rassemblement pour la revalorisation des retraites et le financement de la Sécurité sociale
Mardi 11 février à 10h30 – Devant la Préfecture à Perpignan.
ls sont tous deux mécanos. Ils entretiennent et réparent les bus dans l’atelier de l’entreprise. Un incident involontaire, à cause d’un oubli, s’est produit, entraînant des dégâts minimes. La CGT conteste la sanction et s’explique.
Sans rentrer dans les détails techniques des hasards, des maladresses et des coïncidences qui ont conduit à l’accrochage entre deux bus électriques (un entrant et un sortant), brisant un pare-brise de l’un d’entre eux, la situation pose malgré tout quelques questions simples. Une entreprise doit-elle se séparer brutalement de salariés dès lors qu’un « accident involontaire » survient, sans que les dégâts constatés mettent en péril la vie de l’entreprise, sans blessé ? Une autre question vient à l’esprit du délégué syndical CGT de Sankéo : « les dispositifs de sécurité (sirène, blocage) pouvant éviter cette double manœuvre existent-ils dans l’entreprise ? ».
Convoqués ce jeudi 23 en conseil de discipline, les deux salariés ont répondu aux questions des autorités, du DRH. À leur sortie, ils ont confié aux manifestants solidaires acter une réduction du temps de suspension des salaires à sept jours (au lieu de quinze initialement prévus), ce qui semble être « une bonne chose ». Les deux salariés attendaient une réponse pour lundi 27 ou mardi 28.
Michel Marc
*Entreprise Keolis : Située au nord de Perpignan, l’entreprise intervient dans le domaine du transport en commun comme « opérateur du réseau Sankéo de Perpignan Méditerranée ». On trouve ainsi sur internet quelques données. 220 salariés, 9,8 millions de navettes /an (2019), 240 véhicules disponibles.
Les communistes du PCF 66 présentent leurs vœux
Vendredi 31 janvier à 18h30 – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Assemblée générale des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation
Samedi 1ᵉʳ février à 15h – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Les Rendez-Vous de Saint-Estève. Les Grecs à la conquête de la Méditerranée
Lundi 3 février à 18h30 – Théâtre de l’Étang à Saint-Estève.
Assemblée générale de l’Université Populaire du Travailleur Catalan
Vendredi 7 février à 17h – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
UPTC. Tout ça… pour ça ?
Conférence de Roger Hillel
Vendredi ¬24 janvier à 18h30 – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Café philo de Fuilla. « L’accueil des autres »
Vendredi 24 janvier à 18h30 au café-restaurant Le Rotja à Fuilla.
Rencontre-débat.
Quel avenir pour l’agriculture ?
Samedi 25 janvier à 18h – Salle polyvalente à Villelongue-dels-Monts.
Les communistes du PCF 66 présentent leurs vœux
Vendredi 31 janvier à 18h30 – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
