Éducation
Enseignants et élèves reprennent le chemin de l’école. Pour la FSU 66, cette rentrée inquiète plus particulièrement.
Au vu de la situation des années passées, des postes vacants aux concours 2022 et des DHG en baisse, Géraldine Morales, responsable départementale de la FSU l’affirme « la rentrée nous inquiète tout particulièrement ». Pour la FSU : « après deux années de pandémies, de réformes comptables, de politiques destructrices du service public d’éducation et de mépris, les personnels sont à bout, pour preuve les démissions inédites dans notre département dans le 1er degré (14 pour cette année), le recrutement inédit de contractuels dans notre département toujours dans le 1er degré confirme le malaise et la crise du recrutement, les postes vacants au concours du CAPES le démontre également ». Ainsi dans le 1er degré, ce sont 56 départs à la retraite, 14 démissions et seulement 43 stagiaires qui représentent 23 temps plein, le compte n’y est pas! De plus 20 postes n’ont pas été pourvus à l’issue du mouvement dans le 1er degré. Dans le 2d degré, la responsable de la FSU dénonce l’augmentation du recrutement des contractuels et l’annonce d’un concours exceptionnel pour les contractuels qui « laisse penser que la casse du statut des enseignants est en marche accélérée, et recruter des personnels toujours de plus en plus précaires, sans formation, ne règlera pas la crise que connait notre institution ». Les problèmes ne s’arrêtent pas là : la situation des AESH, les classes surchargées, l’absence de dialogue social, les prévisions des effectifs toujours minorées, sans oublier la revalorisation des salaires, autant de points qui seront à l’ordre du jour dès la semaine prochaine.
Michèle Devaux