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Sempiternelle question, que vous posez à vos amis ou qu’ils vous posent.
« Pas très loin cette année, Coustouges ou peut-être Mantet ? »
Plus d’un Français sur deux (55 %) prévoit de partir en vacances cet été, mais un quart des futurs vacanciers prévoient un budget moindre que celui de l’an dernier. « Il y aura des départs en vacances plus proches de chez soi, pour moins longtemps et pour moins cher », selon une spécialiste. Les vacances constituent la première variable d’ajustement en temps de crise, avec un frein au départ qui est d’abord le motif financier. Sur les 60 % de Français qui partent en vacances, 40 % partent à l’économie, dans des établissements non-marchands, donc chez des amis ou de la famille. Une étude récente montre que les Français envisagent de dépenser 125 euros de moins qu’en 2019 pour leurs vacances cet été.
Avec un taux d’inflation de 6,8 % attendu en septembre, les nuages s’accumulent, malgré l’anticyclone des Açores, sur les têtes de beaucoup de nos compatriotes. Pour les classes populaires, la situation est intenable. Pour les plus riches, tout va bien, merci ! Et de mieux en mieux. Les plus grandes fortunes explosent. Les milliardaires ont un soutien de taille, Emmanuel Macron continue à bien protéger le capital, quoiqu’il en coûte au reste de la société et à la planète. Pour preuve, voilà les « Uber Files » ou comment Macron s’est fait le porte valise de la plateforme américaine Uber quand il était ministre de l’Économie et des Finances de François Hollande. Les dernières révélations faites par un consortium international de journalistes d’investigations dont Radio France (on comprend mieux la volonté du pouvoir d’en finir avec le service public d’information) montrent comment Macron est le serviteur fidèle du capital.
L’augmentation du SMIC à 1.500 euros nets mais aussi des salaires, des retraites et des minima sociaux permettrait de reconnaître l’utilité sociale et la dignité des gens en leur donnant les moyens de vivre correctement et de partir plus nombreux et plus loin en vacances. Cela implique de casser la logique dominante de la protection des profits du capital et des dividendes des actionnaires.