Aux portes d’une guerre régionale
Avec la frappe d’Iran contre Israël, l’ombre d’une guerre plane sur la région.
Avec la frappe d’Iran contre Israël, l’ombre d’une guerre plane sur la région.
Le chef du Hezbollah a promis un « terrible châtiment » à Israël après les explosions des bipers et talkies-walkies qui ont fait 37 morts et au moins 3 000 blessés, mais n’a pas annoncé de guerre totale, ce que recherche pourtant Tel-Aviv, qui continue à pousser pour une déflagration régionale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir à la demande des autorités de Beyrouth. Israël a mené une série de frappes intenses au sud du Liban jeudi 19 septembre pendant la prise de parole du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui promet un « terrible châtiment » à Israël sans pour autant annoncer un engagement total de ses forces.
Alors qu’Israël prépare l’intervention dans Rafah, plus d’un million et demi de réfugiés risquent d’être pris au piège.
Des ministres israéliens poussent à « l’émigration des habitants » de Gaza vers d’autres pays.
Chaque samedi des dizaines de milliers d’Israéliens manifestent afin de protester contre la réforme du système judiciaire que tente d’imposer le gouvernement.
La montée de l’extrême droite ici ou ailleurs est un sujet parmi les plus préoccupants de l’heure. Notre département est malheureusement concerné, la France également, quatre-vingt-neuf députés RN, c’est du jamais vu, c’est lourd de menaces.
Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, défenseur des droits humains, est à nouveau sous la menace d’une expulsion définitive de son pays, la Palestine. Début octobre, Ayelet Shaked, ministre de l’Intérieur Israëlien, a signé la révocation du statut de résident permanent de Salah Hamouri. Celui-ci ayant fait appel de cette décision, l’appel a été rejeté. On sait …
Alors que le monde entier tente d’enrayer la pandémie de Covid-19 et que la vaccination est un enjeu mondial, l’attitude d’Israël vis-à-vis des Palestiniens est scandaleuse. Si ce pays compte l’une des plus fortes proportions de population vaccinée contre le coronavirus, celles soumises à l’occupation israélienne en ont été exclues jusqu’à présent.En Cisjordanie, où plus …
Palestine. La justice internationale va enquêter sur les crimes de guerre d’Israël dans les territoires occupés. Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) créée en 2002 pour juger les crimes les plus terribles commis sur la planète, avait prévenu : elle voulait se pencher sur ceux commis lors de la guerre de l’été 2014 menée …
Moyen-Orient. Les Emirats passent un accord avec Israël au détriment du peuple palestinien. A la mi-août, les Emirat arabes unis ont annoncé la normalisation de leurs relations avec Israël en échange de la fin des projets d’annexion programmés par Benjamin Netanyahou. En réalité, le premier ministre israélien n’entend pas revenir sur ses intentions, lui qui …
A l’appel de la CGT, le 5 juin, à Perpignan, avait lieu une journée d’action pour les salaires, les pensions, l’emploi et l’abrogation de la réforme des retraites.
Ce sont plus de 500 personnes — salariés, retraités, étudiants — qui ont répondu à l’appel de la CGT. Au départ du cortège, Julien Berthelemy, secrétaire général de l’UD 66, rappelait : « Des luttes existent dans les entreprises, au niveau des retraités, dans le secteur public comme dans le privé. Les exigences en termes de pouvoir d’achat et d’emploi sont présentes au quotidien en France, et la population est très majoritairement contre la retraite à 64 ans ! » Tout au long du parcours, des salariés des secteurs sociaux et de la santé, de la poste, du conseil départemental ainsi que de la préfecture ont fait part de leurs inquiétudes pour l’avenir, mais aussi de leur volonté de dire non aux décisions locales ou gouvernementales, qui vont à l’opposé des besoins des citoyens.
Ce 5 juin était aussi le jour du vote à l’Assemblée nationale de la résolution pour l’abrogation de la loi sur la retraite à 64 ans. Être dans la rue, pour beaucoup, était aussi une démarche visant à soutenir les porteurs du texte afin de faire reculer cette réforme injuste.
Mais à Perpignan, les manifestants présents ont voulu faire passer le message que seule la lutte et les mobilisations sont capables d’inverser le rapport de force en faveur des salariés, retraités, étudiants — tous ceux qui souffrent dans notre société inhumaine, où l’on veut faire de nos enfants des soldats, et non des femmes et des hommes libres.
Hervé Sazé
Festival littéraire. La Moisson
Vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 juin à Céret (www.lamoissonceret.com).
Fête du Train Jaune
Samedi 14 juin à 10h – Espace Bellonte à Fuilla.
Banyuls-sur-Mer aussi, cultivons l’eau !
Samedi 14 et dimanche 15 juin à 14h – Salle Novelty, rue du 14 juillet à Banyuls-sur-Mer.
UPTC. 1990-2025 : climat, 35 ans pour rien ? (Conférence de Sylvestre Huet)
Vendredi 6 juin à 18h30 - Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Assemblée générale de « Osons le rail »
Mercredi 11 juin à 18h30 – Salle de l'Union (1er étage) à Céret.
Fête du Train Jaune
Samedi 14 juin à 10h – Espace Bellonte à Fuilla.
Cet enfant du village de Pia, enseignant d’avant-garde, institua des coopératives scolaires, maîtrisant déjà l’audiovisuel dans les classes. Il fut aussi compositeur et interprète au sein de l’harmonie de Pia, rugbyman, militant du PCF, élu au comité régional du parti et chroniqueur au TC avec sa rubrique « coup de filet » dès 1936.
Il s’engagea pour combattre l’Allemagne nazie. Fait prisonnier il sauta du train à destination de l’Allemagne avec trois camarades. Deux mourront broyés par le train. Il rejoint la résistance et devient chef de réseau de l’armée secrète, sa lutte sous le nom de Bouloc l’emmènera dans le Tarn. C’est à Carmaux le 18 mai 1944 qu’il est dénoncé et arrêté par la milice d’extrême droite française. Grièvement blessé alors qu’il tentait de s’évader il meurt après avoir averti ses camarades.
Profond respect à cet homme.
Un émouvant hommage lui a été rendu devant sa tombe à Pia au son d’un violoncelle par la voix de Jacques Knecht et dans le recueillement des membres des anciens combattants, du souvenir Français, des amis du maquis Henri Barbusse et de nombreux citoyens. « À toi l’immortalité, à nous le souvenir… » C’est par cette phrase que se clôtura la cérémonie.
Denis Calmon
Fête de l’ortie
Dimanche 1er juin de 10h à 16h - Route de Fillols à Vernet-les-Bains.
Les Rendez-Vous de Saint-Estève. Tsunamis en Méditerranée... une catastrophe imminente ? (Conférence de Pierre Serrat)
Lundi 2 juin à 18h30 – Théâtre de L'Étang à Saint-Estève.
En grève et en manifestation pour nos retraites, nos emplois et nos salaires
Jeudi 5 juin à 10h30 – Place de Catalogne à Perpignan.
UPTC. 1990-2025 : climat, 35 ans pour rien ? (Conférence de Sylvestre Huet)
Vendredi 6 juin à 18h30 - Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Les 14 et 15 mai, les salariés mobilisés ont reçu et renseigné les usagers sur le trottoir. Ils entendaient ainsi dénoncer la baisse notable des heures d’ouverture au public et la baisse des effectifs.
Canet-en-Roussillon. Compte-rendu de mandat de « La Gauche Écologiste et Solidaire pour Canet »
Vendredi 23 mai à 18h – Air du Mas, Route de Villelongue à Canet-en-Roussillon.
Les Rendez-Vous de Saint-Estève. Les toiles
Vendredi 23 mai à 20h30, samedi 24 mai à 14h, 17h, 20h30 – Théâtre de l'Étang à Saint-Estève.
Assemblée générale du MRAP
Samedi 24 mai à 15h30 – Locaux de la Ligue de l'Enseignement, 1 rue Jean-Macé à Perpignan.
« Lutter contre les idées d'extrême droite en Conflent »
Samedi 24 mai à 15h30 – Locaux de la Ligue de l'Enseignement, 1 rue Jean-Macé à Perpignan.
Remue-méninges. Crises et révolution de la physique au XXe siècle (3e partie)
Lundi 26 mai à 18h – Maison des communistes, 44 avenue de Prades à Perpignan.
Conférence-débat. « ONU et droit international : échec ou promesse d’avenir ? »
Mardi 27 mai à 17h30 – Hôtel du Département, quai Sadi-Carnot à Perpignan.
Forts du succès de la grève du 5 décembre suivie par un recul du gouvernement, sept syndicats de la Fonction publique ont appelé à la grève le mardi 13 mai pour défendre les services publics.
Dans les P.-O., la manifestation dans le cadre de la journée de grève des agents de la Fonction publique du 13 mai avait pour ambition de choisir des lieux permettant de faire un focus sur les différentes fonctions publiques. Elle s’est déroulée en trois temps. Elle a démarré devant le lycée Arago où Marc Moliner, du SNES-FSU, a pris la parole pour dénoncer les politiques éducatives du gouvernement. Un deuxième arrêt a eu lieu devant les locaux du conseil départemental où le responsable CGT des salariés du CD a pris la parole pour dénoncer les régressions sociales et les conditions de travail des employés. Et enfin, devant la préfecture, Karine Tartas, responsable CGT des personnels de préfecture a dénoncé la détérioration continue des conditions de travail des employés.
Pour les syndicats, les situations internationale, européenne et nationale montrent la nécessité de renforcer les services publics contrairement aux choix du gouvernement. Ils réclament donc la suppression de toutes les récentes mesures qui ne peuvent qu’affaiblir les services publics et dégrader à la fois la vie des usagers et les conditions de travail des fonctionnaires.
A.-M. D.
Les 7 syndicats : CGT, FSU, Solidaires, UNSA, CFE-CGC, FO66, CFDT