LE TRAVAILLEUR CATALAN

Édito 4075 – de Jacques Pumaréda

La fête du TC ouvre ses portes pour deux jours de fête fraternelle, toutes générations confondues, la musique et des groupes qui ont des valeurs progressistes à chanter, des débats pour mêler nos pensées, des livres, des rendez-vous politiques, des expos, de la gastronomie populaire, une organisation qui repose sur l’engagement des militants. C’est tout cela la recette d’une bonne fête du TC. 

L’édition de cette année a la couleur de l’internationalisme. Un monde en feu au Moyen-Orient et ailleurs, des centaines de milliers de victimes innocentes, femmes, enfants, spectateurs devant nos écrans, des tirs de missiles par-dessus des paysages de désolation et de malheur commentées par d’irresponsables généraux à la retraite. Le monde semble avoir perdu la raison. 

Et pourtant la presse qui n’est pas aux ordres des puissants informe, dénonce, alerte, éveille les consciences sur des valeurs fondatrices de notre République. Modestement notre Travailleur Catalan y contribue. Il n’est qu’à voir les thèmes de cette année : Cuba d’abord, soutien et solidarité. Gaza bien sûr, l’indicible génocide en cours, le combat pour la reconnaissance par la France de l’État de Palestine et un cessez-le-feu avec libération des otages immédiatement. Le combat du peuple sahraoui, pour le respect du droit à l’autodétermination, du droit international et pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis. Les femmes républicaines espagnoles seront également mises à l’honneur. Et par-dessus tout ça l’irrésistible besoin de paix avec « Cultures de Paix » et les associations partenaires. Le mouvement social est aussi présent avec les organisations syndicales. Les enjeux des prochaines élections municipales seront aussi au cœur des débats. Bonne fête à tous sur les mots du poète palestinien Mahmoud Darwich : « si la patrouille de l’armée n’avait repéré le feu des villages cuisant la nuit, si quinze martyrs avaient une fois encore dressé des barricades, si ces campagnes ne s’étaient brisées. Je serais peut-être devenu un olivier, un professeur de géographie, un expert ès royaumes des fourmis ou gardien de l’écho. J’ai gagné en lucidité, non pour jouir de ma nuit étoilée, mais pour être témoin du massacre. »

 
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