LE TRAVAILLEUR CATALAN

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »

Osons donc, dans l’urgence, stopper ceux qui agressent l’humaine condition. Contre tous les raidissements, les coups de pioche, le mépris, le cynisme et l’arrogance. La mince couche de civilisation peut se rompre à tout moment.

Il est venu le temps où la femme, l’homme, retrouvent le respect d’eux-mêmes et le pouvoir de  reprendre force. Il est venu le temps du refus de la guerre et des massacres sous toutes les latitudes. « Maudites soient toutes les guerres passées et actuelles ! » Comme le dit le mouvement de la paix : « l’Humanité n’a pas d’autre chemin, pour un avenir plus humain, que la Paix. »

Il est venu le temps du refus de l’oppression et de la subordination dans l’entreprise. Il est un périmètre dans lequel on peut à tout moment vous retirer « le droit à l’existence » inventé par Robespierre en 1789. « La question de la liberté dans le travail devient la question de la liberté tout court » annonçait Bruno Trentin syndicaliste et communiste italien. « Le bien-être est la condition préalable et irremplaçable pour jouir de la liberté » ajoutait-il. Inscrit dans ce lignage qui faisait dire à Victor Hugo : « Tant que l’impossible n’est pas fait, le devoir n’est pas rempli », c’est sur ces fondamentaux que Fabien Roussel articule ses propositions de candidat à l’élection présidentielle. Avec sa révolution du travail, il annonce à Toulouse, dans ce Midi rouge : « Le monde du travail, c’est le meilleur de la France. »

Dans l’histoire, le peuple de France s’est toujours dressé face à la peste brune. Dans cette campagne, si certains hésitent, ce n’est pas le cas de Fabien Roussel qui a annoncé que sa main ne tremblerait pas entre les deux tours pour empêcher l’extrême droite de faire main basse sur la République. Dimanche, chacune et chacun d’entre nous, avons en main un bulletin de vote qui compte autant que celui d’un milliardaire. Pour le genre humain, comme pour la planète, utilisons-le. Autrement, nous pourrions avoir des retards d’avenir.

Jacques Pumaréda

 
Cet article est en lecture libre. Pour avoir accès à l'ensemble du site, merci de vous connecter ou vous inscrire

ARTICLES EN LIEN

Tant de luttes encore !  - Bien décidées à faire entendre qu’elles ne se contenteront pas de symboles, fussent-ils puissants, c’est dans la rue, le 8 mars qu’elles l’ont exprimé avec force. Au cœur des manifestations partout en France, l’égalité salariale…

Tant de luttes encore !  Lire la suite »

Crise agricole : changer le système ? - Nul doute que les images d’un président de la République copieusement hué par des paysans enflammés, protégé par des nuées de CRS dans les allées du salon de l’agriculture, vont faire date. Visiblement la stratégie…

Crise agricole : changer le système ? Lire la suite »

Gaza, j’ai honte - Une armée moderne, d’un pays que l’on dit démocratique et civilisé, bombarde et tue, à grande échelle.

Gaza, j’ai honte Lire la suite »