Justice
Encore une poursuite judiciaire non fondée à l’encontre de Pierre Serra, élu communiste à Vernet-les-Bains.
Il est 9h45, une quarantaine de communistes, drapeaux sur l’épaule, des élus, des amis et des proches patientent, depuis 8h30, devant le Palais de justice de Perpignan. C’est alors que Pierre Serra, le visage éclairé par un large sourire, descend les marches. Le résultat ne fait aucun doute. La procédure dressée à son encontre de façon nébuleuse, entachée par nombre de nullités, s’est vue déboutée. Son avocat, maître Bérenger Tourné, souligne sur le parvis du Tribunal que « c’était un mauvais procès, où la matérialité de l’effraction n’existant pas, les autorités sont allées chercher un supplétif d’infraction au code de la route non conforme et non motivé ! » La seule pièce fournie par l’autorité poursuivante est une photographie, où Pierre Serra en tant qu’élu permet à un taxi médicalisé de circuler. Voilà comment une pièce à charge se transforme en pièce à décharge.
Rappelons que Pierre Serra n’était pas organisateur du rassemblement, et ne partageait pas tous ses tenants et aboutissants, mais remplissait sa fonction d’élu près du terrain et des citoyens avec le souci du bien public. Probablement une cabale levée contre un élu communiste comme l’a souligné son avocat qui a conclu par cette phrase : « honneur rendu à monsieur Serra, honneur qu’il n’avait au demeurant pas perdu ! » Pierre Serra a remercié toutes les personnes présentes pour leur soutien. Quant à Aude Vives, élue et témoin de la défense, elle a regretté qu’une fois de plus, on ait « gaspillé tant d’argent public pour une évidence ».
Olivier Patrouix Gracia