LE TRAVAILLEUR CATALAN

Mobilités

La question des transports collectifs est posée en grand dans le département. Sankéo, pour la communauté Urbaine et Lio pour le reste du territoire sont en responsabilité. 

Soumise comme toute autre entreprise au code des marchés, « Lio » est un EPIC – établissement public industriel et commercial – avec une mission de service public et une autorité publique, le conseil régional, qui finance et fixe les priorités et les attentes. Il n’y a donc pas d’actionnaires, ni d’argent privé, ni de recherche de bénéfices. Le président de la Régie, Patrick Cases, élu régional communiste, a répondu à nos questions.

Quelle est l’importance de l’entreprise ?

252 salariés, dont 22 % de femmes, 74 % de conducteurs, 160 véhicules bus traditionnels, 20 salariés pour les taches administratives, une quarantaine de médiateurs et contrôleurs au rôle si précieux et 12 mécaniciens spécialisés qui réparent tout, carrossent. Sécurité et élégance exigent. 3 500 interventions par an. Des bâtiments imposants avec un atelier de plus de 800 m² et huit ponts poids lourds, une station de lavage. Il y a un conseil d’administration de 12 membres (la directrice, 6 élus régionaux, 2 représentants du personnel et deux personnalités qualifiées de la Région). Le conseil régional qui a les compétences administratives est l’AOT, l’autorité organisatrice des transports, rail et route. Enfin, il n’y a pas de régies dans tous les départements, mais une à Toulouse et la Haute-Garonne, une dans le Tarn et Lio, qui couvre les P.-O. et une partie de l’Aude. Dans les autres départements, les transporteurs sont privés. De plus, la régie gère directement la gare routière, avec trois millions de passagers et 120 000 accostages à quai par an. 

Qu’en est-il de la mission de service public ?

Chacun connaît l’intérêt que porte la Région au transport collectif. On peut évoquer, dans ce cas, un vrai volontarisme politique. Répondre aux intérêts de chacun et le faire à moindre prix pour les usagers n’est pas chose simple. Les TER sont à un euro et les bus aussi sur les 36 lignes, avec une gratuité totale pour les écoliers en période scolaire, mais aussi toute l’année sur l’ensemble des lignes Lio. Évidemment, il s’agit d’une prestation subventionnée par la Région (26 millions par an pour Lio). Tout n’est pas parfait et nul ne le conteste. Trois éléments retiennent l’attention. Les correspondances avec les trains sont encore à affiner. Les négociations sont permanentes avec la SNCF. Des nouveaux carburants moins polluants sont à l’essai. 

Je souhaiterais, pour 2024, rétablir le dialogue entre les deux autorités organisatrices des transports de la Région et de l’Agglo, dans l’intérêt des usagers des transports collectifs.

Propos recueillis par Michel Marc

 
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