LE TRAVAILLEUR CATALAN

Pas le temps de se retourner. Il faut faire, tous azimuts. 
L’exemple de la question écologique, climatique et environnementale est là, prégnant, étouffant, envahissant et têtu. La température monte, sur terre et en mer, les déchets envahissent l’espace, la chimie altère les sols, les aliments et nos poumons. Des décisions majeures doivent être prises. Elles ne le sont pas. Les manifestants de ce week-end, toujours et encore, feront tout pour faire grandir les consciences et obtenir de nouvelles orientations au développement des sociétés. Ils seront dans les rues de Perpignan. Ils ont raison. 

Les interrogations touchant à la démocratie, affaiblie au plus haut niveau de l’État, où les élus du peuple, les députés, sont régulièrement dépossédés de leurs prérogatives, et où le « Conseil de défense » (non élu) décide et oriente, posent très sérieusement la question de l’avenir démocratique de la nation. Plus terre à terre, et plus près de chez nous, les atteintes régulières et nombreuses aux libertés dans les entreprises publiques et privées se multiplient. Elles obligent à la lutte, aux rassemblements, aux solidarités pour ne pas accepter ces atteintes à la dignité et faire reculer le tout puissant pouvoir des employeurs. Dans ce département, nous sommes particulièrement bien servis. Camidi, La Poste, la CPAM, la PJJ, pour les cas les plus connus par les organisations syndicales, semblent démontrer une volonté accrue de faire taire les salariés. Certains salariés sont « déplacés », d’autres simplement traînés devant les tribunaux. Les laisser seuls ne peut être envisageable. Il faut faire vivre notre soutien et les accompagner. 

Nous pourrions évoquer l’appauvrissement notoire d’une partie des personnes âgées, retraitées, qui, pour certaines d’entre elles, atteignent aujourd’hui le seuil de pauvreté. Ou encore la perspective de l’application de la réforme chômage au 1er juillet qui, et nul ne le conteste, appauvrira  radicalement des centaines de milliers de privés d’emploi. Nous pourrions évoquer le sort réservé à l’école publique, à la recherche fondamentale, aux étudiants eux-mêmes, à la santé publique… Le constat est partout le même : les perspectives n’évoquent pas un progrès dans notre société. Au contraire. C’est une vraie régression qui est en marche, où les solidarités s’évaporent, où l’humain n’est jamais au centre. 

Il n’y a pas de petit combat.

 
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