Argelès et l’écologie

Protéger notre environnement est de plus en plus évident et nécessaire, et pourtant !

Le monde bouge, la nature souffre, le souci d’une meilleure protection de notre environnement est de plus en plus évident et nécessaire. Des responsables visiblement n’ont pas pris conscience de cette mutation. Ils pensent que la bétonisation d’espaces naturels et l’exploitation sans vergogne de la nature peuvent continuer. C’est sans compter sur un changement d’état d’esprit des populations que certains élus ont du mal à comprendre. Le maire d’Argelès est de ceux-là.Rappelons quelques-uns de ses exploits : le bois de la Sorède sacrifié à la construction, l’extension du port et son cortège de projets immobiliers (Port jardin) en gestation pour que disparaissent les quelques espaces verts qui subsistent encore, une décharge aux alentours de Valmy et le déclassement d’espaces boisés… La majorité municipale, face aux protestations, fait dans le déni, se pare de toutes les vertus de l’écologie et expose de belles photos pour vanter les mérites d’une nature sauvage.

Secoué !

Elle peut tenter de faire dans le plus sérieux. Ainsi la conférence du 3 octobre OBS. CAT organisée par la communauté de communes où d’éminents universitaires spécialistes de l’étude de la côte et des plages sont venus rappeler à un public convaincu que les dangers n’étaient pas imaginaires, que l’urbanisation, la mission Racine et son lot de béton, la construction du port d’Argelès avaient accéléré le processus d’érosion. D’ici quelques décennies, des bouleversements s’opèreraient si rien n’était fait. Les seuls à ne pas entendre : les responsables de la municipalité d’Argeles. Ils se firent secouer par un public remonté.

Autre moment fort que vont utiliser les défenseurs de l’environnement :  la conférence Europarc 2022 que la municipalité accueille du 5 au 7 octobre. Cette institution européenne regroupe tout ce qui concerne les réserves naturelles nationales des différents pays. Argelès en a deux, la Massane et le Mas Larrieu. Elles servent au maire à se présenter comme un champion de l’écologie…  et en même temps à préparer des projets destructeurs envers une nature protégée dans et hors des réserves. C’est sans compter sur le collectif Caspa et des Argelésiens vigilants.

Jean-Marie Philibert