LE TRAVAILLEUR CATALAN

Après chaque guerre, un cri unanime s’élève : « Plus jamais ça ». Et pourtant ! Depuis 70 jours la guerre engagée par Poutine dévaste l’Ukraine et fait peser le risque d’une attaque nucléaire, voire d’une guerre mondiale. Le déclenchement de la guerre en Ukraine a fait ressurgir la litanie des conflits qui martyrisent trop de peuples. On compte actuellement trente-cinq conflits armés, la militarisation des relations internationales se poursuit. Les dépenses militaires représentent 2,2 % du PIB mondial. Dès le début du conflit en Ukraine, en février, nous avons dit Non à la guerre, demandé le retrait immédiat des troupes russes, appelé à la solidarité avec le peuple ukrainien en insistant sur la priorité de l’action pour un cessez-le-feu, par des efforts conjugués des peuples, notamment les peuples européens, et par des sanctions fortes contre la Russie esclavagisée par Poutine. À l’Assemblée nationale, Fabien Roussel appelait à une condamnation forte, ferme, implacable. Il dénonçait le danger de l’usage de l’arme atomique et de toutes les armes de destruction massive, réaffirmant la position du PCF, « Plus jamais la guerre ». Presque trois mois plus tard, alors que la guerre fait rage, notre position n’a pas changé. L’exigence absolue est d’arrêter la guerre. Aussi utopique que cela puisse paraître, il faut engager les forces du monde pour un règlement diplomatique de la guerre en Ukraine. Il faut agir pour obtenir un traité de sécurité collective entre les pays d’Europe, il faut agir pour un désarmement nucléaire mondial. La CGT rappelle que le combat contre la guerre est une priorité. Elle exige de la France qu’elle mette tout en œuvre pour mettre fin aux tueries en commençant par l’arrêt des livraisons d’armes aux belligérants. Le Mouvement de la paix, à l’occasion du 8 mai, lance un appel pour stopper les guerres, premier pas pour mondialiser la paix. En précisant : « L’alternative, c’est d’unir tous les peuples, les forces politiques, sociales, syndicales, pacifistes, féministes, citoyennes, institutionnelles, au plan national et mondial pour préserver non seulement l’Ukraine mais aussi le peuple russe et l’humanité entière (dont le Yémen, le Moyen Orient, la Palestine, l’Afrique subsaharienne) d’indicibles souffrances. » Des accords ont existé, peuvent être trouvés encore, pour un règlement non militaire de cette crise.

L’édito d‘Yvette Lucas

 
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