Alénya rime avec Kénya (Afrique de l’Est) et Celrà (Catalogne du Sud) où le comité de jumelage développe des projets culturels, humanistes et de solidarité dont il présentait, ce week end, l’évaluation.
Au Kénya, les communautés sont trop pauvres pour réussir à se sortir seules de la difficulté d’avoir accès à une eau saine. Avec le changement climatique, la coopération est plus que jamais nécessaire pour mener des projets d’appui à l’accès à l’eau. Acteur de coopération internationale, le comité de jumelage, d’échanges et d’amitié entre les peuples d’Alénya, de retour de mission, a présenté au public l’évaluation du projet fini sur le comté de Baringo (vallée du Rift) et le projet à venir à Rusinga (île du lac Victoria) à travers photos et vidéos commentées par Jacques Pumaréda, son président. Le comité de jumelage et la commune d’Alénya, principale partenaire, avec ses alliés Électriciens sans Frontières, l’agence de l’eau et la communauté de communes Sud Roussillon, sont satisfaits. Les infrastructures qui alimentent quelques 3 000 personnes, sont en bon état et les institutions ont pris en compte les équipements et leur fonctionnement en créant quatre emplois. Grâce à un mémorandum, les communautés locales assurent avec sérieux la vente de l’eau, la gestion de l’alimentation et l’entretien du matériel. A la maternité, 15 naissances ont été répertoriées. Quant aux écoles, les points d’eau améliorent la santé des enfants qui peuvent enfin boire à leur soif. Ces derniers ont arboré et fleuri leur cours désertique. Deux stagiaires partiront pour trois mois sur les lieux d’intervention du comité pour affiner le projet à venir. Pour Celrà, la pandémie et le changement de municipalité, avaient perturbé les relations. Le nouveau maire a rendu une visite de courtoisie à Alénya qui débouche sur de nouveaux échanges dont le premier est fixé au 29 avril avec déplacement en bus pour la fête locale de Celrà. Concert, films, buffet, ont clôturé ces journées.
Ray Cathala