
Des riverains du quartier de la gare et l’association de quartier sont engagés dans un combat pour la salubrité et l’environnement.
Il existe, dans le quartier de la gare, entre la rue Cabrit et l’avenue Charles de Gaulle/angle de la rue Paul Riquet, un chemin piétonnier et cyclable qui emprunte la surface du canal historique des quatre Cazals, recouvert dans l’après guerre par une couverture cimentée permettant son utilisation en voie de circulation, tout en préservant en-dessous la fonction canal. Depuis 2012 l’association Gare a multiplié les démarches auprès de la municipalité pour un aménagement de cette voie piétonne allant même jusqu’à rédiger des propositions concrètes. En vain. Depuis 2019 la situation s’est aggravée car le canal n’est plus alimenté en eau d’où des conséquences négatives nombreuses pour les riverains, dont des questions de salubrité publique : eaux stagnantes, immondices, prolifération de rats, moustiques… Or quelques maisons, depuis l’origine, n’avaient jamais été raccordées et y déversaient leurs eaux usées sans que rien ne leur ait jamais été proposé. L’inaction des équipes municipales successives a fait qu’effectivement, avec l’évolution des réglementations sanitaires, aujourd’hui ces branchements peuvent apparaître comme « sauvages ». Plutôt que de sommer un peu facilement ces quelques riverains, la priorité aujourd’hui semblerait être, logiquement, de prendre le problème par ordre d’importance et de priorité :
1e) remise en eau du canal : résolvant – à court terme certes – la question sanitaire : odeurs, eaux stagnantes, prolifération des moustiques,… et rendant l’eau, dont on parle tant actuellement à ses fonctions, entre autre d’arrosage.,
2e) une fois le canal remis en eau, alors – et alors seulement – prendre le temps de la concertation et que les différents services concernés (mairie, agglo, Veolia,…) puissent étudier ensemble, avec les riverains, les moyens possibles de raccordement des quelques maisons concernées. L’association a lancé une pétition dans ce sens, signée par une cinquantaine de riverains, afin d’informer l’ensemble des Perpignanais. La balle est maintenant dans le camp des administrations concernées ainsi que des élus, municipalité, communauté urbaine…
N.G.