LE TRAVAILLEUR CATALAN

Jeudi 7 avril, quelques jours avant le premier tour des élections présidentielles, les communistes ont tenu une conférence de presse sous forme de bilan de campagne et de perspectives pour les semaines à venir.

Depuis près de huit mois, la fédération des Pyrénées-Orientales du PCF a mené la campagne de Fabien Roussel dans les communes du département. Du passage de la caravane des Jours heureux sur plusieurs villes de la côte en août 2021 jusqu’au banquet républicain qui s’est tenu à Cabestany le 3 avril dernier, les communistes se sont mobilisés pour faire connaître leurs propositions sur tout le territoire. Ce sont plus d’une vingtaine d’initiatives publiques qui se sont tenues dans le département. Lors de cette conférence de presse, Dominique Poirot, membre du secrétariat fédéral, et Michel Coronas, responsable du collectif de campagne, ont pu remercier les quelques 800 personnes qui ont participé à ces initiatives et ont salué la dynamique qu’a rencontré la campagne du candidat communiste. Si, cinq ans après la précédente élection présidentielle, la gauche subit un nouvel échec dès le premier tour, cela n’entache en rien la détermination des communistes pour les futures échéances, les élections législatives. 

Une proposition d’accord et des chefs de file 

Depuis le mois de novembre 2021, les communistes des Pyrénées-Orientales ont fait connaître publiquement leur volonté de parvenir à un accord avec les différents partis de gauche. Jeudi 7 avril, la proposition présentée à la presse fut la même : une répartition des quatre circonscriptions entre les quatre principales formations de gauche du département (PCF, LFI, EELV et PS) soit une circonscription par parti. Si des premiers échanges ont eu lieu au cours de ces derniers mois, les communistes ont annoncé vouloir reprendre contact avec leurs partenaires au lendemain du second tour. Cet accord vise à empêcher les duels droite / extrême droite au second tour et de faire élire des députés de gauche : “Nous votons la majorité du temps la même chose à l’Assemblée Nationale, les gens ne comprendraient pas que nous ne nous mettions pas d’accord”, déclaraient les communistes présents. Le PCF a toutefois désigné ses chefs de file : Édith Pugnet sur la première circonscription, Patrick Cases sur la deuxième, Pierre Serra sur la troisième et Marie-Françoise Sanchez sur la quatrième.

D.A.

 
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