LE TRAVAILLEUR CATALAN

© Photo site du gouvernement. Jean Castex, maire actuel de Prades dans les Pyrénées-Orientales, est le nouveau Premier ministre succédant à Édouard Philippe

Outre les glottophobes, Jean Castex, le nouveau Premier ministre, a contre lui toutes les facettes de la gauche (on ne prête qu’aux riches) et une partie de la droite catalane qui entame une traversée du désert alors que pour lui s’ouvre la plus belle porte de sa carrière. Droite avec laquelle il entretient dans ce département un désamour réciproque, mais dont il représente à merveille la partie sarkosyste qui, avec le maire de Prades, entre en force au gouvernement. Jean Castex, presque inconnu au bataillon, sauf en Catalogne et dans la partie occitane d’Occitanie, se définit lui-même comme haut-fonctionnaire, grand serviteur de l’État. Ce qui, avouons-le, ne veut pas dire grand-chose.

De l’Élysée à Prades, de Prades à Matignon, s’il n’avait pas les casseroles du sarkozysme, contre le service public de santé notamment, l’homme pourrait apparaître sympathique. Discret, tout en rondeurs, détenteur d’un accent qui sent bon le festival de bandas et les phases finales de rugby… passé partagé entre grands parents communistes et gaullistes… Jean Castex ne s’est pas comporté ces cinq dernières années dans l’opposition au Conseil Départemental comme un sectaire. N’hésitant jamais à étaler sa connaissance des dossiers, capable de voter différemment que son groupe de droite quand la proposition lui paraît bonne, il n’est pas dans l’opposition systématique. Pas grand-chose à dire donc du Castex élu local largement réélu à Prades et siégeant intelligemment au département. Dans les Pyrénées-Orientales où il a eu du mal à faire son trou, il est attendu sur divers dossiers comme celui du train jaune, du train primeur, du TGV, de la RN 116, de la relance de l’économie et de l’emploi par l’environne- ment, l’agriculture et l’agroalimentaire sans oublier l’hôpital. Au plan national qui peut dire ce qui l’attend avec un tel président de la République, peut-être une idée sur les « chaleurs » de la rentrée sociale et politique. Mais ça, c’est une autre histoire…

Rédigé le 09/07/2020 Enelji

 
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