LE TRAVAILLEUR CATALAN

© Delgé

L’enquête menée par la commission parlementaire du sénat brésilien vient d’être rendue publique. Elle met en cause la responsabilité du gouvernement de Jair Bolsonaro, dans la grave pénurie d’oxygène qui a causé la mort de dizaines de patients par asphyxie à Manaus, mais aussi le discours anti-confinement de Bolsonaro, son déni face à la gravité du Covid-19, qu’il avait qualifié de « grippette ». Elle va jusqu’à dénoncer un « crime contre l’humanité ». Mais la procédure a peu de chance d’aboutir car Jair Bolsonaro bénéficie de soutiens au parlement qui sont à même de lui éviter l’ouverture d’une procédure de destitution. De même, le procureur général Augusto Aras, l’un de ses alliés, peut faire barrage à toute inculpation. 

Il n’en demeure pas moins que ces accusations, aussi graves soient -elles, ont une portée surtout symbolique. 

 
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