On n’échappe pas à la tradition des vœux lorsque démarre une nouvelle année. Une convention, certes, mais aussi quelque chose qui a à voir avec le vivre ensemble, avec ce qui lie les femmes et les hommes, qui les meut. Nous avons tous l’espoir d’un monde meilleur, et, au TC, nous faisons partie de celles et ceux qui se battent pour. 

Formuler des vœux de bonne année, ce n’est pas simplement s’en remettre au bon vouloir des dieux, au destin…Les souhaits exprimés relèvent aussi de l’ordre du politique, des mobilisations à initier. 

Alors cette année 2021 ? Elle débute avec une pandémie planétaire qui ne semble guère céder du terrain. Elle n’apporte pas de lueur face au réchauffement climatique. En France, c’est un gouvernement dans l’incapacité d’apporter des réponses cohérentes à la crise sanitaire, mais qui persévère dans ses orientations liberticides, antisociales, ses entraves à la liberté d’informer… A Perpignan, c’est un maire RN qui est aux commandes. Chez nos voisins du sud, les prisonniers politiques ne voient pas le bout du tunnel. Pas de quoi se réjouir, donc, mais tout de même, Trump va dégager, et Julian Assange n’est, pour l’instant, pas extradé aux USA, preuve qu’il ne faut jamais désespérer. 

Finalement, tout ce que nous vivons en ce début janvier 2021, et qui fait suite à une année 2020 calamiteuse, peut aussi apparaître comme autant de motifs de mobilisations. Face au gigantesque chantier qui s’ouvre devant nous avec cette année nouvelle, soit on fait le dos rond en attendant que cela passe, soit on prépare arguments et actions pour faire bouger les choses, pour convaincre le maximum de nos concitoyens d’en être. L’équipe de votre hebdo opte pour la deuxième solution. 

Une équipe qui, bien sûr, tient à vous présenter, chères lectrices et chers lecteurs, une très belle et bonne année 2021.