A nouveau Maghreb !
Le 25e festival de cinéma Maghreb si loin si proche a débuté les 15 et 16 janvier au cinéma Jaurès d’Argelès-sur-Mer avec plusieurs invités.
Le 25e festival de cinéma Maghreb si loin si proche a débuté les 15 et 16 janvier au cinéma Jaurès d’Argelès-sur-Mer avec plusieurs invités.
Cinémaginaire. Sous l’intitulé Cultures, Mémoire, le 25e festival Maghreb si loin si proche se déroulera du 15 au 30 janvier dans quatorze lieux de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Des projections-résistances pour des temps incertains, annonce Jean-Pierre Bellay, qui précise : Locale mais aussi universelle, notre filmographie vient de tout le Maghreb mais aussi s’attache à montrer …
Maghreb si loin si proche. Même les fourmis ont des ailes Lire la suite »
Le n°37 du Midi Rouge honore, parmi d’autre sujets d’intérêt, la mémoire de Raymond Naves, professeur de lettres, résistant, mort en déportation.
Moulins et meuniers du Fenouillèdes, de la fin du XVIIIe au début du XXe siècle, c’est un grand pan de l’histoire de notre département.
Le peintre Jean Labellie nous a quittés à l’âge de 101 ans, laissant une riche et belle œuvre, élan d’une force vitale indéfiniment déployée.
Duo Jatekok. Au piano à quatre mains, Adélaïde Panaget et Nairi Badal ont charmé leur public. En hongrois Jatekok signifie Jeu. C’est le nom qu’ont choisi pour leur duo Adélaïde Panaget et Nairi Badal qui sont amies et partenaires depuis l’enfance. Nous les avions entendues à Port-Vendres il y a quelques mois, jouant ensemble sur …
Concerts. Musique baroque pour Gabriel, musique romantique pour le quatuor Alternance, la famille Rignol et ses amis ont enchanté le public banyulenc. L’histoire de la musique est jalonnée de la présence de familles de musiciens. À Perpignan, la famille Rignol s’intègre dans ce parcours, offrant à Banyuls le 24 octobre, deux concerts bien différents. Une …
Recherche scientifique et universitaire. Quinze chercheurs membres de l’Académie des Sciences alertent sur la gravité de la situation de la recherche et des chercheurs dans notre pays. La recherche scientifique en France subit depuis de longues années une dégradation qui ne cesse de s’aggraver. Déjà mise en question par les syndicats et par la mobilisation …
Idées reçues. Un film abondamment diffusé et un ouvrage du même titre accordent aux femmes de la préhistoire un rôle jusqu’ici non reconnu. Le film Lady sapiens, diffusé il y a quelques semaines sur France 5, s’appuie sur des travaux scientifiques nombreux et sérieux qui battent en brèche l’idée, diffusée au XIXe siècle, que, compte …
Lady sapiens, ou les femmes dans la préhistoire Lire la suite »
Le 22 septembre le président tunisien, Kais Saied, publiait un décret-loi dans lequel il concentre désormais les pouvoirs législatif et exécutif, sans recours possible. Début octobre, il a nommé Premier ministre, Najla Bouden, 63 ans, une scientifique, ex-directrice générale au ministère de l’Enseignement supérieur, en faisant bien apparaître que le choix d’une femme avait un …
Tunisie. Le pouvoir personnel durablement institué Lire la suite »

D’un côté, l’Association des lecteurs de Claude Simon, de l’autre une ayant droit visiblement peu partageuse.
La littérature n’est pas à l’abri des démêlés judiciaires. C’est ainsi que le nom de Claude Simon, Prix Nobel de littérature 1985, dont les racines avec les P.-O. sont connues, s’est trouvé récemment au cœur d’une affaire de justice. Depuis 2018, à la suite du décès de Réa Simon, veuve du romancier et photographe, Mireille Calle-Gruber, professeur émérite, exerce les fonctions d’ayant droit moral pour l’œuvre de Claude Simon. Il lui appartient de « veiller à l’intégrité de cette œuvre, notamment en accordant ou refusant l’autorisation de la reproduire en totalité ou en partie. »
Or, Mireille-Calle Gruber entretient des relations très conflictuelles avec l’Association des lecteurs de Claude Simon créée en 2001 avec le soutien de l’auteur, dont l’objet est de contribuer au rayonnement de son œuvre. L’association reproche à Mireille Calle-Gruber « une démarche d’obstruction » c’est-à-dire des refus répétés d’autoriser reproductions de photos ou autres écrits, « en contradiction totale avec les pratiques antérieures amicales et généreuses de Claude puis de Réa Simon, les précédents ayants droit. »
L’association a porté l’affaire en justice qui, en première instance comme en appel (Cour d’appel de Paris 12 novembre 2025), a donné raison à l’association et condamné Mireille Calle-Gruber pour « usage notoirement abusif de son droit moral sur l’œuvre de Claude Simon. »
Une affaire qui rappelle que « le droit moral sur une œuvre ne saurait être soumis à l’arbitraire de son détenteur » conclut dans un communiqué l’Association des Lecteurs de Claude Simon.
N. G.
Conférence de la Fondation Gabriel-Péri. Les oubliées du Front populaire.
Vendredi 12 décembre de 14h à 17h – En visioconférence (http://r.email.gabrielperi.fr/mk/cl/f/sh/1t6Af4OiGsEag9Hc66ywGJqWefOM8Q/9eAzMwB_2yg2)
Rassemblement pour gagner des avancées pour les AESH
Mardi 16 décembre de 12h à 14h – Devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), 45 avenue Jean-Giraudoux – Perpignan.

Robert Ginestes, enseignant au Collège d’Elne, défenseur de la laïcité et des valeurs du PCF, s’était activement engagé dans la vie politique et municipale. En 1960, il adhère aux Jeunesses communistes, en 1961 à l’Union des étudiants communistes puis au PCF, motivé par la lutte pour la paix en Algérie. Il participe aux manifestations et gardes nocturnes du siège de la CGT et des locaux du PCF menacés par l’OAS. En 1966, il adhère à l’Union de la jeunesse agricole de France et jusqu’en 1970, il sera membre de la direction du PCF des P.-O. À Elne, il est trésorier de la cellule des communistes de 1975 à 2023, organisant rifles, fêtes du Travailleur Catalan et autres initiatives financières utiles à la lutte. Robert Ginestes a été élu municipal sur les listes d’union de la gauche et communiste conduite par Narcisse Planas (1965/1995) puis par Nicolas Garcia (2001/2014). En 1979, il crée, avec son épouse Noëlle, le comité d’Elne du Secours populaire français, faisant vivre une solidarité sans frontières et inconditionnelle pour les plus démunis, fidèle à la devise de l’association et à sa conception d’une vie meilleure.
À notre camarade Noëlle, ses filles Agnès et Anne, à sa famille, le Travailleur Catalan et les communistes d’Elne, expriment leur soutien fraternel.
R. P. C.
Assemblée Générale du Comité des Usagers de la Ligne du Train Jaune
Samedi 6 décembre à 9h – Salle polyvalente, Maison des jeunes, place de la Victoire – Olette.
10 ans de rétablissement des contrôles aux frontières intérieures. 10 ans de violations des droits
Samedi 6 décembre de 11h à 13h – Rassemblement au niveau du poste de douane – Le Perthus.
à 14h30 – Ouverture de l’espace associatif et présentation de l’exposition de la Cimade, « Refuser les violences aux frontières ». Espace Gavroche, cinéma Vautier, 13 boulevard Voltaire – Elne.
à 16h – Projection du film Outrepasser d’Elsa Putelat et Nicolas Dupuis (2025) en présence de la réalisatrice
à 17h30 – Table ronde : violences aux frontières, nouveau pacte européwen sur l’immigration et ses conséquences, quelles solidarités construire ?
La Syrie, de la préhistoire à l’histoire, conférence de Tarek Kuteni
Lundi 8 décembre à 18h30 – Théâtre de L’Étang, 6 allée des Arts et des Lettres – Saint-Estève.

Notre camarade Louis Torrent est décédé mercredi 12 novembre, il avait 103 ans. Depuis quelques années, il vivait à la maison de retraite de Sorède, après des décennies passées à Saint-André, commune qui l’avait honoré lors de ses 100 ans en inaugurant la place de la solidarité, en présence de nombreux amis et camarades. Il était un fidèle lecteur du Travailleur Catalan et ce jusqu’à son admission en EHPAD. Communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il a longtemps milité avec notre regretté camarade, Henri Costa. C’est entouré de ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, en présence d’une foule nombreuse, de ses amis et camarades des Albères, que la commune de Saint-André lui a rendu un vibrant hommage, ce vendredi 21 novembre, place de la mairie. Après les propos en catalan de l’ancien maire Francis Manent, qui partageait avec lui cet amour de la langue catalane, le maire Samuel Moli a rendu un hommage appuyé « à cet homme qui refusait les honneurs et qui en méritait tant ».
Et de souligner : « cétait un homme humble, honnête qui a forgé, avec d’autres, l’identité de notre village ». Louis Torrent était un militant au sens noble du terme, a poursuivi l’édile municipal : « militant au Parti communiste parce qu’il en gardait le sens premier, l’égalité et la fin des privilèges, militant syndical pour aider les travailleurs, militant et administrateur à la cave coopérative, au crédit agricole, militant au Secours populaire, au centre d’action sociale communal. Ce sens du partage et de la générosité était en lui, sa raison d’être ». Et de conclure : « Louis nous a quittés à 103 ans, 103 ans d’une existence dirigée vers l’autre, sans relâche il a défendu des idées, une morale, un sens de la vie qu’il a mis en pratique… ». Le Travailleur Catalan et la fédération du Parti communiste français des P.-O. présentent leurs condoléances à sa famille et ses proches.
Michèle Devaux
Rassemblement régional pour le développement du service public ferroviaireVendredi 28 novembre à 10h – Devant la gare d’Alès (30)
Les Rendez-Vous de Saint-Estève. Les Toiles (Festival du cinéma « Des trains et des hommes »)
Vendredi 28 à 17h et samedi 29 novembre à 14h -Théâtre de L’Étang, 6, allée des Arts et des Lettres
Grande journée nature
Samedi 29 novembre de 9h à 17h – Domaine de l’Esparrou – Canet-en-Roussillon
Mobilisation pour l’augmentation des salaires et l’enterrement du budget d’austérité !
Mardi 2 décembre à 10h – Place de Catalogne – Perpignan
Assemblée générale de Canigou-Conflent-Santé
Jeudi 4 décembre à 18 h – Bar de la salle polyvalente, avenue de Saint-Saturnin – Vernet-les-Bains
Assemblée générale du comité des usagers de la ligne du Train Jaune
Samedi 6 décembre à 9h – Salle polyvalente, Maison des jeunes, place de la Victoire – Olette

Le point de vue des milliardaires s’étale partout. Ils possèdent presque tout ce que compte le monde des médias : chaînes d’info en continu, journaux, radios, plateformes numériques… Cela leur permet de fabriquer « leur réel », de modeler les consciences, d’infliger leurs mensonges comme la seule vérité, d’imposer ce qui mérite d’être discuté, ce qui doit être oublié… Tout doit plier devant leur vision de la société et leurs choix pour l’avenir. Et interdit de sortir du rang ! Vous voulez organiser un colloque d’historiens sur l’histoire de la Palestine au Collège de France ? Interdit, dit le ministre de l’Enseignement supérieur (une première depuis Napoléon III !) ). New-York se dote d’un maire de gauche ? « C’est un antisémite » clament toutes les chaînes ! De Trump à Macron, nous avons aujourd’hui basculé dans le monde de « la post-vérité » où les mots sont vidés de leur sens, de leur complexité pour interdire tout débat qui, de près ou de loin, pourrait remettre en cause un système capitaliste (utilisons les mots justes !) ). D’où la nécessité, devant cette manipulation permanente de l’actualité, de faire connaître des informations claires, vérifiables, de fournir des éléments d’analyses précis, conditions absolument nécessaires pour permettre un débat réellement démocratique où les citoyens et citoyens peuvent choisir en connaissance de cause. C’est ce qu’a voulu faire Le Travailleur Catalan en publiant cet imposant dossier sur la réalité économique des Pyrénées-Orientales. Sur son évolution, sur les idées fausses la concernant, sur ses caractéristiques essentielles, sur les difficultés (pauvreté, chômage, précarité, logement…) qui persistent… Certes, ce dossier, loin d’être exhaustif, mérite d’être complété, affiné, approfondi. Mais il permet néanmoins d’ouvrir un profond débat sur les causes des difficultés et sur les solutions à mettre en œuvre pour les résoudre. Ce que ce journal a voulu amorcer en interrogeant le secrétaire départemental de la CGT et un responsable du PCF 66.
P.S. : Certains d’entre vous jettent peut-être pour la première fois un œil dans le Travailleur Catalan… Rappelons-leur donc que ce journal presque nonagénaire n’est pas, comme près de 90 % de la presse française, la propriété de quelque milliardaire qui, en investissant dans la presse, ne vise absolument pas le moindre profit financier, mais simplement à imposer sa vision du monde. Le TC, réalisé presque totalement par des bénévoles, ne vit très difficilement que grâce à ses lecteurs, grâce à leur soutien financier. Aussi, nous vous invitons à rejoindre la belle famille de ses lecteurs en vous abonnant et/ou à répondre à notre appel à souscrire pour assurer la persistance de cet hebdomadaire…