LE TRAVAILLEUR CATALAN

De g.à dr. Monique Bellsolà, le rocher, Anne Patrux, Jeanne, Cédric Sénatore, l’arbre. 

Théâtre. La compagnie de la Corneille dit en mots et belles images qu’on ne doit pas discriminer.

La compagnie de la Corneille promène dans les salles son spectacle pour petits et grands L’arrosoir magique. Une enfant est allongée au pied d’un gros rocher dans un décor féérique que hante un arbre aux ruisselants feuillages. Déluge de couleurs, mouvements incessants, au gré du vent sans doute. Au milieu un arrosoir orné de grelots lumineux. La fillette (Jeanne, jeannette, comme dit la chanson) arrose le pied de l’arbre, grand, grand, qui se met à bouger, puis le rocher qui se met à parler. Un dialogue s’instaure entre eux trois, le monde est là présent. Mais Jeanne a du souci. Quand, à l’école, elle parle, on se moque d’elle, pire encore peut-être. La dame rocher, le monsieur arbre savent comment faire, connaissent le monde, ses secrets, sa vie, la façon de gérer les mauvais moments. C’est une fable, bien sûr, qui porte sa leçon.  Qu’embellissent la luxuriance et l’inventivité dans les décors et les objets. Jusqu’à l’arrosoir dont les grelots s’allument au bon moment. Avant que le plateau ne se replonge dans la forêt des idées noires en laissant le public charmé.

Y.L.

 
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