S….   C…..

Les féministes ne seraient donc que de S…. C.. Parce qu’elles seraient intervenues pour interrompre aux Folies Bergères un spectacle de l’humoriste Ary Abittan : il était accusé de viol en la fin 2021 par une jeune femme qu’il fréquentait depuis quelques semaines. Trois ans d’enquêtes ont abouti à un non-lieu. Le non-lieu a été confirmé en appel. Mais des féministes ne démordent pas : ses retours sur scène donnent lieu à des manifestations. Là les choses ont tourné au vinaigre, parce que notre première dame, Brigitte Macron, qui assistait au spectacle a fait part à son issue de sa désapprobation, en des termes si peu choisis qu’ils ont fait le buzz. Ils ont fait le tour des médias et loin d’ostraciser les perturbatrices, ils vont donner à des femmes, des féministes l’occasion de rappeler que le combat ne doit pas cesser pour l’égalité véritable, pour une justice plus soucieuse des faits, pour ne rien laisser passer dans le flou artistique ou graveleux. Même si la justice peut ici ou là faire preuve d’atermoiements.