LE TRAVAILLEUR CATALAN

Brésil

La présidentielle brésilienne la plus disputée depuis le retour de la démocratie débouche sur un second tour entre Luiz Inacio Lula da Silva (48,4%) et Jair Bolsonaro (43,2%). 

La gauche, douchée par l’implantation de l’extrême droite, va devoir adapter sa stratégie.

« Dès demain, nous serons en campagne. Ne vous reposez pas. Parlons à nos adversaires, à nos amis. Nous sommes la meilleure solution pour résoudre la vie du peuple brésilien. Bonne nuit et à demain », a immédiatement déclaré le candidat de gauche. De certaines fenêtres, le nom de Luiz Inácio Lula da Silva (Parti des Travailleurs) résonne comme pour mieux briser le silence et la peur imposée depuis quatre ans. La veille déjà, au cœur de la capitale économique, Lula était porté par une marée rouge. Comme une démonstration de force, une façon de se réconforter aussi, de se prouver que l’on n’est pas seul.

Une élection qui est loin d’être jouée

Le Parti des Travailleurs, qui avait noué une alliance inédite avec vingt autres formations pour restaurer la démocratie, s’était pris à espérer ces dernières semaines une victoire dès le premier tour. La perspective d’un second tour, le 30 octobre, fait néanmoins craindre un accroissement des tensions politiques. La violence des partisans de Bolsonaro n’est pas que verbale. Le candidat de l’extrême droite ne cesse de proclamer son admiration pour la dictature militaire qui a sévi pendant vingt et un an au Brésil. (1964-1985). Le peuple brésilien devra mettre tout son poids dans la balance pour écarter le représentant des forces les plus réactionnaires du pays.

Roger Rio

 
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