LE TRAVAILLEUR CATALAN

– Vols que te digui, aquestes xarxes socials n’estic ben tip; no escric mai res de personal sobre “cara de buc”, només compartint de temps en temps uns mots o imatges que m’han semblat divertits o que fan reflexionar mes fins i tot això ho hauré de deixar córrer, ja que genera reaccions increïbles.

– Una altra cosa com allò d’haver compartit una reflexió irònica sobre el fet que les vaques no « donen » la llet sinó que les cal munyir i que es va convertir en la denúncia d’oblidar les lluites socials oi? 

– Això mateix. Aquest cop ha sigut el fet de compartir una entrevista d’un filòsof, Comte-Sponville. Diu que no és la feina dels medias de crear una atmosfera anxiògena; suggereix que caldria donar cada dia, amb les xifres de les víctimes de la Covid, les del càncer, de l’alcoholisme o altres;  mes sobretot insisteix sobre el fet que darrere de tot l’ambient actual hi ha la qüestió de la mort, i acaba dient “tinc dues notícies per donar-vos, una bona i una dolenta: la dolenta és que morirem tots. La bona és que la gran majoria de nosaltres no morirà pas de la Covid”!

– La fórmula és més aviat divertida, i l’humor és lo que necessitem ara més que mai!

– És lo que m’ha dut a compartir la cosa,  el problema és que immediatament  un imbècil m’interpeŀla demanant que en faig de l’hospital, de la urgències, els serveis de reanimació etc.

– O sigui que l significa que lo de l’humor no l’hi ha semblat evident

– O bé que ja no hi ha dret a mes mínim humor! més enllà d’això, lo que fa por és que de qüestionar l’aspecte més mínim de qualsevol cosa no sembla possible; com si el fet de compartir una petita reflexió al marge del tema volgués dir que dius qualsevol cosa a propòsit de tot el tema…

– És clar, com si fos denunciar la gravetat de la malaltia, els esforços per curar-la… fins i tot ni sabem lo que en  penses… 

  • … com no sabem lo que en pensa el filòsof; lo únic que puc afegir, és que ni estic d’acord amb ell sobre dues o tres idees filosòfiques a propòsit de les cuals l’he pogut llegir!

                          C&C

Réseaux

  • Tu veux que je te dise, j’en suis refoutu des réseaux sociaux ; je ne publie jamais rien de personnel sur « face de bouc », me contentant de partager à l’occasion quelques mots ou images qui m’ont paru amusants ou qui font réfléchir, mais même ça je vais devoir laisser tomber, parce que ça provoque des réactions invraisemblables.
  • Des trucs dans le genre du partage d’une réflexion ironique sur le fait que la vache ne « donne » pas le lait mais qu’il faut la traire qui est devenu un oubli des luttes sociales hein?
  • C’est ça! Cette fois, ça a été le fait de partager l’interview d’un philosophe, Comte Sponville. Il dit que ce n’est pas le boulot des media de créer une ambiance anxiogène; il suggère que si on donne le bilan quotidien des victimes de la Covid, il faudrait parallèlement donner celles du cancer, de l’alcoolisme et autres; il insiste surtout sur le fait que c’est la question de la mort qui est à l’arrière plan de tout ça, et termine en disant « j’ai deux nouvelles à vous annoncer, une bonne et une mauvaise: la mauvaise c’est que nous allons tous mourir, la bonne c’est que la grande majorité d’entre nous ne mourra pas du Covid »!
  • Une formulation plutôt humoristique, et l’humour c’est ce dont nous avons besoin, maintenant plus que jamais !
  • C’est bien ce qui m’a poussé à partager ; le problème c’est qu’aussitôt un crétin m’interpelle en me demandant ce que je fais des hôpitaux, des urgences et autres services de réanimation etc
  • Manifestement l’humour lui a échappé…
  • Ou bien on n’a plus droit au moindre humour ! Ce qui fout la trouille c’est que questionner le moindre aspect de quoi que ce soit semble devenir impossible ; comme si partager une petite réflexion à la marge d’un thème signifiait que tu dis quelque chose sur la totalité du thème…
  •  C’est clair ; dans ce cas, ce serait mettre en cause la gravité de la maladie, les efforts et les difficultés pour la soigner…  dont, au fond, nous ne savons pas ce que tu en penses…
  • … pas plus que je ne sais ce que le philosophe en pense ; la seule chose que je puisse ajouter, c’est que je ne suis même pas d’accord avec lui sur deux ou trois questions philosophiques a propos desquelles que j’ai pu le lire!

                           C&C

 
Cet article est en lecture libre. Pour avoir accès à l'ensemble du site, merci de vous connecter ou vous inscrire

ARTICLES EN LIEN