LE TRAVAILLEUR CATALAN

Train Jaune

Dans les locaux du conseil régional à Perpignan, l’association des usagers a remis au vice-président Gibelin (en charge des mobilités) plus de 4000 cartes pétitions. 

Il ne s’agit plus aujourd’hui de simplement défendre la ligne du Train Jaune, mais d’en faire « un train du quotidien », au service des citoyens. De le moderniser, de mettre en place les navettes utiles et nécessaires, avec un cadencement adéquat, de réduire les temps de parcours et d’avoir une politique tarifaire unique, lisible et bon marché. Le temps est aussi à l’aménagement de structures multimodales dans quatre gares importantes de la ligne. Vélos, bus…

La SNCF devant ses responsabilités

Le conseil régional a fait ce qu’il convenait de faire. Et même au-delà, pour certains. Investir massivement sur le long terme pour la mise en sécurité, pour la rénovation de la ligne et des voitures à l’identique. « Le CR a fait sa part, pour que le TER puisse, petit à petit, être utilisé à tout moment de la journée » déclarait ainsi l’élu communiste régional. Les usagers (CULTJ), depuis maintenant plusieurs années, ont, eux aussi,, en accord avec les cheminots, fait ce qu’il fallait. Jean-Luc Gibelin le déclarait à chacune de ses réunions, « Sans vous, sans la mobilisation citoyenne, sans le soutien clair des élus locaux, il m’est difficile de négocier et de travailler de façon constructive avec l’entreprise SNCF ». C’est chose faite. Il poursuivait : « L’État est encore trop absent et a déserté ses responsabilités ». Mais le « chantier » reste important. 

Les usagers présents, les élus, et le syndicat CGT

Le nouveau président de l’association d’usagers, Jean-Louis Demelin, précisait dans sa prise de parole les objectifs : « l’exigence qui est la nôtre d’un retour rapide au train du quotidien » et soulignait la présence des élus : Patrick Cases, conseiller régional, Henri Baudet, maire de Bolquère, Éliane Jaricky, conseillère régionale, Aude Vivès, conseillère départementale et Michel Garcia, maire de Matemale, conseiller départemental et président du PNR. Il soulignait aussi les 44 délibérations (sur 66 communes du Parc Naturel Régional), et la motion de soutien unanime du conseil départemental.

M. M.

 
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