D’abord, de la colère et une profonde tristesse à l’annonce de la mort de Marc Severac lorsque celles et ceux qui le connaissaient l’ont appris.
La colère ? Ce n’était pas son truc, d’ailleurs rares doivent être ceux qui un jour l’y ont vu. Ce qui n’empêchait pas notre camarade d’être sans concession idéologique.
L’homme était un militant, attaché au PCF et à la CGT, ancien d’EDF et à ce titre ancien secrétaire général du syndicat CGT Energie66, adjoint au maire d’Argelès Pierre Aylagas qui l’a qualifié de « pilier de son équipe ». Pilier voire même seconde ligne il était taillé comme, mais malgré un gabarit impressionnant Marco était plus une sorte de grand nounours que l’on n’imaginait pas pouvoir faire de mal à une mouche. Il était aussi un modèle de discrétion et d’humilité une petite main efficace et apprécié de tous. Il a œuvré, sans jamais décevoir, dans toutes les tâches, syndicales et politiques, qui lui ont été confiées. Pas de cris, pas d’injonctions, pas de reproches mais la manière douce de te convaincre de faire un truc lié à ta responsabilité.
À la fédération du PCF il était présent au secrétariat de l’Association départementale des Élus Communistes et Républicains et du CIDEFE son organisme de formation, Marc en était une cheville ouvrière efficace sous divers présidents.
Humaniste et Humain, Marco était un militant communiste discret mais ô combien utile qui aimait la fête de l’Huma, celle du Travailleur Catalan, les réunions à Paris et … les gueuletons. Il ne crachait pas dessus, le gourmandas ! Enfin et par-dessus tout notre camarade adorait sa famille, sa compagne, sa fille, ses garçons, il en était fier et nous en parlait souvent dans l’intimité car il était aussi pudique.
Nous pensons à eux, ses proches, dans la douleur aujourd’hui, nous partageons leur peine et les entourons de notre affection. Marc n’a pas marqué qu’Argelès, il laisse un excellent souvenir partout où il est passé nous ne l’oublierons pas.
Nicolas Garcia