En cette fin d’année 2024, SOS MEDITERRANEE fait escale à Paris et en Seine-Saint-Denis du 20 novembre 2024 au 7 janvier 2025 pour relancer son appel à la mobilisation face à l’urgence humanitaire en mer Méditerranée.
Ces Escales Solidaires, qui mêlent culture, témoignage et engagement, ont toutes le même objectif : continuer à sauver des vies en mer en sensibilisant des publics variés et en collectant les fonds nécessaires à la poursuite des opérations de sauvetage de l’Ocean Viking – navire ambulance de SOS MEDITERRANEE – en Méditerranée centrale.
Lors de la conférence de presse de lancement des Escales Solidaires qui s’est déroulée le 19 novembre au théâtre du Châtelet, Sabine Grenard, responsable de l’évènementiel SOS MEDITERRANEE et programmatrice des Escales Solidaires a expliqué :
« Cette série d’événements, c’est l’occasion de rappeler que derrière les chiffres, ce sont des hommes, des femmes et des enfants avec chacun.e.s leur histoire. Et ce sont ces histoires que nous vous proposons de vous raconter durant ces prochaines semaines ».
Fabienne Lassalle, directrice générale adjointe de l’ONG a, elle, évoqué l’objectif de collecte de ces Escales :
« Une journée en mer coûte 24 000 euros et nous n’avons aucune subvention de l’Etat français, ou de l’Union Européenne. C’est le soutien de citoyens et citoyennes, ainsi que de collectivités territoriales, qui nous permettent de mener nos missions en mer et nous sommes heureux.ses de compter, parmi ces soutiens indispensables, les acteur.ice.s du monde culturel qui participent à ces Escales Solidaires ».
La première étape des Escales Solidaires, l’exposition photo S.O.S. (Save our souls), produite en partenariat avec la Ville de Paris, a été inaugurée à l’issue de la conférence de presse en présence de Léa Filoche, Adjointe à la Maire de Paris en charge des solidarités, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés, de la lutte contre les inégalités et contre l’exclusion, qui a déclaré :
« La France, comme la plupart des Etats européens, a signé des conventions internationales qui sont aujourd’hui bafouées, et les discours de repli sur soi et de haine prolifèrent. Contre l’indifférence, quoi de mieux que de montrer des visages, des individualités, des histoires singulières par le biais d’une exposition photo telle que celle déployée dès aujourd’hui sur les berges de Seine ».