A trois mois de l’élection présidentielle, Fabien Roussel avance des propositions radicales.

Déplorant à plusieurs reprises l’enrichissement des cinq cents familles les plus riches de France durant ces deux dernières années marquées par la crise sanitaire, Fabien Roussel attaque de manière frontale les inégalités. Il propose de taxer les dividendes distribués par les entreprises à leurs actionnaires pour mieux rémunérer le travail. « Le gouvernement a distribué 250 milliards d’euros aux entreprises sans aucune contrepartie. Et 57 milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires du CAC 40 », a rappelé le candidat, affirmant sa volonté de « nous réapproprier nos moyens de production afin de décider de ce que nous produisons et comment ». Changer radicalement pour que soient irrigués non plus les marchés financiers, mais des investissements utiles tels « les services publics, l’emploi, la formation, la lutte contre le changement climatique ».

La méthode est ainsi réaffirmée : « Reprendre le pouvoir à la finance » en vue de « réformes heureuses, populaires, garantissant à nos enfants un avenir, dans une France du travail, créatrice, pacifiste, fraternelle, belle, respectueuse du vivant et mettant toutes ses richesses au service du climat et de chaque être humain ». Beau programme…

Evelyne Bordet