
Louis Aliot veut apporter sa pierre au soutien aux opposants aux talibans. Pour ce faire il annonce un hommage au commandant Massoud assassiné voici 20 ans, à la veille du 11 septembre. Les Perpignanais pourront voir le portrait de celui-ci au fronton de l’Hôtel de ville. En quoi cette disposition va-t-elle améliorer le sort de ceux qui, aujourd’hui, subissent de plein fouet le grand retour en arrière orchestré par les nouveaux maîtres du pays ? La question se pose. Dans la foulée, l’édile déclare qu’il faut agir sur les causes qui ont conduit à la situation en Afghanistan et soutenir ceux qui sont sur place. Pas un mot, en revanche, sur les moyens que pourrait mettre la ville de Perpignan pour accueillir les Afghanes et Afghans pourchassés. Encore une fois, les initiatives du maire servent surtout à son autopromotion.