Le ministre de l’Intérieur vient d’annoncer, pour Perpignan, une unité de force mobile de 80 policiers pour lutter contre le trafic de drogue et l’insécurité. Même si la pérennité de ces moyens restent flous, on ne saurait se plaindre.  Le maire de Perpignan, bien sûr, se réjouit de cette annonce, plutôt savoureux quand on se souvient qu’il s’est fait élire en clamant qu’avec lui, question sécurité on allait voir ce qu’on allait voir ! Depuis son installation, il se borne à en appeler à l’État.
Dans une ville qui bat tous les records de pauvreté et de précarité on peut craindre que ce dispositif policier nécessaire ne soit pas suffisant. Il devrait s’accompagner du renforcement des services publics d’éducation, de santé…Autant d’aspects qui n’ont pas l’air d’être un souci pour l’édile plutôt occupé à essayer de se faire élire président du RN .