LE TRAVAILLEUR CATALAN

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Comment trouver les conditions de la paix ? C’est à cette question qu’ont essayé de répondre les différents intervenants, samedi 1ᵉʳ juillet, à la fête du Travailleur Catalan.

C’est sous le chapiteau du stand des Albéres/Côte Vermeille qu’une cinquantaine de personnes s’est retrouvée pour débattre sur la paix. Après les mots de bienvenue de Marie-Françoise Sanchez, PCF 66, Jean Solbes, qui fut grand reporter de l’Huma aux USA et conseiller de l’ONU pour le PCF, a introduit le débat en présence de Maryse Martinez, présidente du MRAP66 et de Noëlle Canadell, du Mouvement de la paix des P.-O. 

Selon l’intervenant, la guerre en Ukraine donne aux USA la possibilité d’une restructuration géopolitique en faisant barrage au poids que prétend prendre la Russie en Europe et en se confrontant avec la Chine … 

À distance ! Du coup, la dépense militaire atteint 2 milliards de dollars par jour pour les Américains, ce qui écrase les revendications sociales, alors qu’il y a 12 millions de pauvres en plus cette année ! Tandis qu’en France, ce sont 413 Milliards de dépenses militaires prévues, dont 17,5 qui vont venir de l’allongement de l’âge de la retraite. Jean Solbes a rappelé que face à cette situation, de très grandes manifestations sont organisées aux USA rassemblant des centaines de milliers de personnes. Mais, sans véritable débouché politique. Les médias refusent d’en parler. Quant aux communistes, ils travaillent à créer un nouveau rapport de forces, avec d’autres, en faveur de l’exigence de paix. 

Débattons-en !

Plusieurs intervenants, dont Richard Sanchez, président de l’Amicale des vétérans du PCF, ont mis l’accent sur le rôle du PCF dans les combats pour la paix. À cet égard, les vétérans ont précisé qu’ils lanceront en octobre de grands débats, partout en France.

Pour Maryse Martinez, il faut dénoncer ce système capitaliste assassin et en changer, mais dans le même temps, promouvoir l’amitié entre les peuples et développer un débat autour de nous pour lutter contre le fatalisme de la guerre. Elle a rappelé la nécessité de promouvoir un autre rôle pour l’ONU. Quant à Noëlle Canadell, elle a insisté sur la nécessaire éducation à la paix chez les enfants et les enseignants, et a souligné les initiatives prises dans le cadre de la campagne « Villes de Paix » à Cabestany. Ce débat s’est terminé par une proposition de travail avec les pacifistes espagnols.

Rappelons que du 18 au 24 septembre, des mobilisations et des initiatives citoyennes « Cultures de paix » auront lieu dans plusieurs communes du département (Alénya, Céret, Cabestany, Elne et Perpignan) pour la paix, contre la prolifération des armes nucléaires.

M.-F.S.

 
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