LE TRAVAILLEUR CATALAN

La situation sociale catastrophique qui règne à Mayotte, alliée à la crise sanitaire qui a déstructuré l’économie de survie, a conduit à un regain de violences au mois d’août. Alors qu’un geste fort de l’État était attendu pour apaiser ces tensions, le préfet de Mayotte a fait une déclaration stigmatisant ouvertement les étrangers et faisant l’amalgame entre la délinquance et l’immigration. « Depuis le 16 mars, nous ne pouvons plus reconduire les étrangers en situation irrégulière ». « Ce n’est pas politiquement correct, mais je le dis et j’assume mes propos : il y a un lien direct entre l’arrêt de l’éloignement et la flambée de violences ».

 
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