LE TRAVAILLEUR CATALAN

USAP

Les Catalans s’inclinent chez les Ospreys (25-3).

Même si cette équipe de Swansea renfermait dans ses rangs pas moins de sept internationaux gallois, les Catalans étaient partis avec la ferme intention de « faire quelque chose ». Mais quoi en fait ?

Une USAP trop mixte

Pour l’emporter au Pays de Galles, il eut déjà fallu que les sang et or évoluent au complet lors de ce déplacement. Or pas moins de treize joueurs titulaires avaient été laissés au repos, voire épargnés pour éviter d’éventuelles blessures. Jouer la Cup c’est bien, mais avoir en point de mire le Top 14 et en particulier le prochain match à Lyon, c’est tout de même délicat et le choix peut, dans ce cas, être déterminant. Il fallait gagner pour garder un espoir de qualification et empocher quelques centaines de milliers d’euros attribués aux équipes qualifiées pour les huitièmes de finale de cette compétition. L’USAP avait perdu les deux premiers matchs et il était, dès lors, très difficile de redresser la barre, même si une victoire chez les Ospreys aurait pu relancer les Catalans.

Des Gallois peu impressionnants

D’aucuns penseront qu’une équipe de l’USAP au complet aurait pu faire toucher les épaules aux locaux tellement la première mi-temps fut indécise jusqu’à la trente-cinquième minute. Une bonne défense de l’USAP, mais surtout des Catalans qui surent se créer des occasions et qui, à trois reprises, auraient mérité de pénétrer dans l’enbut gallois. Des fautes de main lors de la conclusion et un essai refusé à Shahn Eru on ne sait pourquoi. Ah oui ! L’arbitre Sudaf avait déjà choisi son camp… Et si les sang et or avaient viré en tête à la pause, personne n’aurait crié au scandale. Par contre, dès l’entame de la seconde période, les lacunes des seconds couteaux catalans éclatèrent au grand jour. L’USAP n’a pas deux équipes de même valeur et certains remplaçants ont un niveau que n’accepteraient pas certains clubs de Pro D2. Si, de plus, lorsque certains titulaires présents semblent marquer le pas sur ce genre de match ou manquer de concentration, il est alors aisé de comprendre que la seconde mi-temps devient des plus pénibles pour certains joueurs à qui il tarde visiblement de rejoindre le vestiaire pour se réchauffer un peu.

Exit la Coupe Mickey et ses stades lugubrement vides. Mais étant donnée la situation encore très instable de l’USAP en Top 14, ne vaut-il pas mieux que cette compétition ait été reléguée au second plan ? Sur les trois matchs déjà joués, l’USAP n’a inscrit… qu’un seul essai. Preuve que le cœur n’y est pas ! Actuellement, le club doyen ne peut pas mener de front deux compétitions. Il reste à recevoir les Anglais de Newcastle. Que sera ce match à six jours du déplacement importantissime à Lyon en Top 14 ? Quelle équipe va aligner le manager Franck Azéma sachant que, pour certains titulaires, il sera nécessaire de retrouver du rythme ? Doit-on intégrer dans l’équipe des joueurs Espoirs alors que dans leur championnat, ils sont, eux aussi, obligés de resserrer les rangs étant donnée leur position inconfortable au classement ? Autant de questions embarrassantes pour un match sans enjeu qui ne devrait pas attirer les foules dimanche à quatorze heures.

Cap sur Lyon pour le dernier week-end de janvier !

Fins aviat

Jo Solatges

 
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