
L’Etat américain de l’Arkansas a adopté, mardi 9 mars, une loi interdisant l’avortement même en cas de viol ou d’inceste. La seule exception prévue dans le texte est pour « sauver la vie de la mère lors d’une urgence médicale ».
Avec cette loi dans l’Arkansas, les opposants à l’interruption volontaire de grossesse espèrent pousser la Cour suprême à annuler l’arrêt de 1973 qui autorise toutes les étasuniennes à avorter. « Le but de cette loi est de préparer le terrain pour que la Cour suprême annule la jurisprudence actuelle », a expliqué sans détour le gouverneur de l’Arkansas, dans un communiqué.
La nomination par Donald Trump d’une juge anti-avortement, quelques jours avant sa défaite à la présidentielle a donné aux républicains le poids nécessaire pour faire invalider par la Cour suprême l’arrêt qui garantit le droit à l’IVG. Le succès de cette entreprise ramènerait les Etats-Unis quarante-six ans en arrière.