Du côté des plus hautes autorités de l’État, on nous a annoncé qu’il n’y aurait pas de deuxième vague de l’épidémie de Coronavirus. Puis, le 14 juillet, le président de la République a clamé, si par hasard elle arrivait, « nous sommes prêts ». Et le pouvoir a continué à fermer des lits dans de nombreux hôpitaux.
Depuis des semaines le Conseil scientifique annonçait cette seconde vague. Puis elle est arrivée, avec semble-t-il plus de force que la première. Mais c’est seulement la veille que le gouvernement a annoncé le reconfinement. Et quel reconfinement ! On peut s’étonner que les travailleurs puissent se rendre sur leurs lieux de travail mais qu’on ne puisse pas aller au théâtre, au cinéma ou à la librairie du coin. D’autre part, dès lors que les masques sont obligatoires parce qu’ils constituent un moyen de préservation de la santé, ils doivent être gratuits. Qu’attend le gouvernement pour le décider ?.
Autrement dit, même si nous savons qu’il est difficile de combattre ce virus, il faut bien noter la totale improvisation (incompétence ?) de ceux qui nous gouvernent, n’hésitant pas à se contredire entre eux, ou même, comme Jean-Michel Blanquer, à dire tout et son contraire dans la même journée. Nous n’aurons pas la méchanceté de rappeler l’inutilité des masques puis leur absolue nécessité, l’inutilté des tests puis leur absolue nécessité, les enfants non contaminants devant aujourd’hui porter un masque…
En un mot, cette reprise épidémique signe l’échec de la stratégie gouvernementale à laquelle il faut évidemment ajouter les politiques d’austérité menées depuis des années.