LE TRAVAILLEUR CATALAN

©Fabricio Cardenas
Bâtiment du conseil départemental des Pyrénées-Orientales à Perpignan.

Le week-end dernier, les adhérents d’EELV des Pyrénées-Orientales ont, à 75 %, opté pour une stratégie d’autonomie, incluant cependant Genération.s et d’éventuels autres alliés progressistes (la FI peut-être) pour les élections départementales de juin prochain. Ils se sont ainsi positionnés hors de l’accord avec les autres partis de gauche (PS, PCF, PRG, Place publique).

De même, en vue des élections régionales, EELV a également décidé de faire cavalier seul, alors qu’une partie des élus de ce parti a opté pour la liste d’union menée par Carole Delga.
Il y a peu, lors des municipales à Perpignan, le même parti faisait équipe avec le PS. La FI, de son côté, participait à la liste L’Alternative où se retrouvaient le PC, le NPA, Génération.s et des citoyens. Les efforts, notamment au crédit des communistes, en faveur d’une liste de rassemblement de toute la gauche ayant échoué. On a vu le résultat !

L’électeur a de quoi y perdre son latin. On peut s’interroger sur les raisons qui fondent le positionnement d’EELV, sur les variations qui y interviennent au fil des scrutins. 
Concernant les élections départementales, en particulier, la perplexité est totale.
Si la position d’EELV va jusqu’au bout, cela signifiera que la gauche se présentera en ordre dispersé à un scrutin à hauts risques. Il faut bien avoir à l’esprit que la loi électorale pour ces élections est redoutable. C’est une élection à 2 tours et ne pourront accéder au 2d tour que les candidats ayant obtenu au moins 12,5 % des inscrits, ou les deux premiers. A EELV espère-t-on passer cet obstacle à l’aise ? Mais si ce n’est pas ça, c’est quoi ?

Dans les P.-O. la droite n’a jamais digéré de perdre le département en 1998, l’extrême droite se sent des ailes. La gauche qui dirige l’assemblée départementale n’a pas à rougir de son bilan. L’alternative aujourd’hui est claire : soit aller plus loin à gauche soit la régression totale avec la droite ou pire, l’extrême droite. Aussi le rassemblement est-il une nécessité absolue.

L’enjeu est de taille, chacun doit avoir à cœur de le mesurer pour prendre ses responsabilités.

 
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