LE TRAVAILLEUR CATALAN

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Edito de Jacques Pumaréda

La fête de l’Huma. Belle, généreuse, riche de ses débats, de ses rencontres, de ses fraternités dans les combats actuels et à venir. La plus grande fête de France, une fête unique en son genre car elle mêle politique, culture, gastronomie et solidarité internationale. Pour la première fois, elle a accueilli les stands de toute la gauche, le besoin de rassemblement s’est fait entendre pour répondre à la menace de la guerre, pour la paix partout dans le monde, pour relever le défi du changement climatique, pour défendre nos conquis sociaux, pour le combat féministe.

Le rassemblement dans le respect de la diversité des forces de gauche. Les polémiques hors de propos ne doivent pas empêcher le débat sérieux, pacifié, argument contre argument, aucun thème ne doit passer sous le tapis, la tâche est de reconquérir des millions d’électrices et d’électeurs qui ont déserté la gauche. Oui, il faut s’interroger sur la société que nous voulons demain et la place que nous voulons donner au travail. C’est un enjeu majeur qui doit être débattu non seulement à gauche mais dans tout le pays. « Vous voulez les pauvres secourus, je veux la misère supprimée. » s’exclamait Victor Hugo. À méditer ! Que vive le débat.

Le monde du travail se mobilise pour une rentrée sociale offensive, les 22 et 29 septembre avec n’en doutons pas des prolongements à venir. Tout le week-end, militants et visiteurs ont exprimé leur ras-le-bol de la vie chère et dénoncé les mesurettes sociales d’Emmanuel Macron. Nombre d’entre eux sont prêts à se rassembler lors de la journée d’action à l’appel de la CGT, de solidaires et de la FSU. Dans les allées de la fête de l’Humanité, l’explosion des prix fait souffler un vent de colère. La fête, comme un lieu de confluences, aura donné un élan, ajouté à la lutte l’espoir et le collectif. Nous ne sommes pas seuls, nous partageons nos doutes, nos luttes, nos rêves, forts de cette volonté d’avancer ensemble pour un monde respectueux des humains et de la planète.

« Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n’y a pas de signalisation. » disait Hemingway.

 
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