LE TRAVAILLEUR CATALAN

L’Orchestre Symphonique Alénya Roussillon (OSAR) a brillamment clos la saison culturelle d’Alénya.

Salle comble aux caves Ecoiffier, pour la soirée présentée par l’OSAR. C’est une particularité que cet orchestre symphonique constitué de musiciens amateurs, encadrés par des professionnels. Chaque chef de pupitre est un musicien professionnel expérimenté, et l’ensemble est dirigé par Bernard Salles, chef d’orchestre et compositeur. Son objectif est d’amener la musique classique partout, dans des villes et villages du Roussillon et plus loin encore, avec des tarifs accessibles, pour que tout le monde puisse entendre et apprécier cette musique. Le concert a commencé par l’ouverture Coriolan de Ludwick Van Beethoven. Il s’agit, de la plus célèbre des ouvertures de Beethoven et, par sa puissance expressive et dramatique, d’une des œuvres les plus caractéristiques du style dit « héroïque » du compositeur.

Concerto pour Tuba

Pièce assez improbable que ce concerto pour Tuba composé par Bernard Salles et interprété au Tuba par Harumi Baba-Dath. Tubiste d’origine japonaise, l’artiste a su faire vibrer son instrument, le tuba, dans un premier mouvement un tant soit peu déconcertant avant un deuxième et troisième mouvement ample et puissant.

La Cinquième

Cette symphonie est devenue au fil du temps l’une des compositions les plus populaires de la musique classique. Le premier mouvement Allegro con brio est l’un des plus intenses de l’histoire de la musique grâce à sa très célèbre cellule rythmique. Un final, lui, impétueux débordement de puissante imagination dont on aurait peine à trouver l’équivalent dans quelque autre symphonie. La véhémence des sentiments ne cessant de se combattre mutuellement, les contrastes constamment renouvelés, tout cela sollicite et captive tellement les auditeurs, à tout moment de la durée entière de ce long mouvement, que celui-ci ne peut manquer d’obtenir un brillant effet partout où il est bien joué. Et ce fut le cas à Alénya où le public n’a pas manqué de faire une ovation à l’orchestre et à son chef.

Jacques Pumaréda

 
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