LE TRAVAILLEUR CATALAN

Mineurs non accompagnés

Le combat judiciaire à épisodes autour de l’ancien hôtel La Cigale aura duré quatre ans. Rappelons que le conseil départemental en avait fait l’acquisition afin d’y installer une quinzaine de mineurs non accompagnés. L’institution était alors dans son rôle, cet accueil relevant de ses compétences. C’en était trop pour la droite (Pujol) puis l’extrême droite (Aliot), le premier avait en son temps préempté le bâtiment, le second l’avait carrément squatté quand la justice avait donné raison au département. Le motif était d’implanter un poste de police municipale et un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violence. Ça, c’était l’alibi, ce que voulait surtout l’édile RN c’est refuser une structure d’aide à des jeunes en situation difficile, des jeunes ayant connu la guerre, la violence, la misère… 

La justice a une nouvelle fois tranché, le 5 décembre dernier la Cour d’appel de Marseille a exigé que le bâtiment de La Cigale soit restitué au département dans les deux mois. 

L’affaire aura clairement montré le visage de l’extrême droite : le mépris des décisions de justice, d’abord, et surtout la haine de l‘autre, de l’étranger, du migrant toujours assimilé à un délinquant.

N. G. 

 
Cet article est en lecture libre. Pour avoir accès à l'ensemble du site, merci de vous connecter ou vous inscrire

ARTICLES EN LIEN

Aujourd’hui Musiques : Une belle longévité - Le festival de la création sonore et visuelle fête ses trente ans, à suivre du 14 au 23 novembre.

Aujourd’hui Musiques : Une belle longévité Lire la suite »

Perpignan – L’hôtel de police de la honte - Le site du futur Hôtel de police.© Jacques Pumaréda Construit dans les années 60, l’hôtel de police, sis avenue de Grande-Bretagne, est dans un état de vétusté des plus avancés. Fuites, gouttières, fissures, remontées d’égouts…

Perpignan – L’hôtel de police de la honte Lire la suite »

1 / ?